Patrick MODIANO "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier"
Patrick MODIANO "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier"
Des patronymes quasiment oubliés, des numéros de téléphone périmés et des noms de lieux : il suffit de ces « presque rien » pour que le narrateur, l'écrivain Jean Daragne nous engage dans le labyrinthe des choses révolues et des souvenirs. Nous voici donc entraînés dans le Paris des années 1950 et 1960, mais aussi à Saint-Leu-la-Forêt, sur les traces presque effacées d'une femme nommée Annie Astrand, qui fut naguère pour lui une mère de substitution.
Une très belle
écriture, classique, fluide et élégante. Un roman bref et intense
que tous les amateurs de Modiano vont déguster avec délectation.
Comme souvent avec
Modiano, c'est un livre bien difficile à raconter. L'auteur embarque
le lecteur dans le mouvement houleux de sa mémoire. On le sait hanté par les échos lointains d'une enfance puis d'une adolescence particulièrement compliquées que la fiction permet de sublimer.
Des patronymes quasiment oubliés, des numéros de téléphone périmés et des noms de lieux : il suffit de ces « presque rien » pour que le narrateur, l'écrivain Jean Daragne nous engage dans le labyrinthe des choses révolues et des souvenirs. Nous voici donc entraînés dans le Paris des années 1950 et 1960, mais aussi à Saint-Leu-la-Forêt, sur les traces presque effacées d'une femme nommée Annie Astrand, qui fut naguère pour lui une mère de substitution.