Les nouveautés du mois d'août 2017

Nicolas Barreau "Un soir à Paris", éditions Héloïse d'Ormesson320 p

Alain Bonnard est le jeune propriétaire d'un vieux cinéma d'art et d'essai, dont il a hérité de son oncle. Chaque mercredi à la dernière séance, une jeune et belle inconnue s'installe au rang 17.
Elle intrigue et attire Alain qui se décide enfin à l'inviter à dîner. Ils se découvrent, tombent sous le charme l'un de l'autre et décident de se revoir. Mais la jeune femme disparaît...
Alain Barreau propose au lecteur une comédie romantique qui est aussi un bel hommage au cinéma d'art et d'essai et à tous les cinéastes qui nous ont fait rêver.

David Bell "Ne reviens jamais", traduit de l'anglais (U.S.A.) par Claire-Marie Clévy, éditions Actes Sud, 368 p
Leslie Hampton meurt de manière inattendue. La police pense qu'elle a été étranglée par son fils Ronnie, handicapé mental, qui vivait avec elle. Mais le pensant incapable de meurtre, l'autre enfant de la victime, Elizabeth, étudiante en histoire à l'Université de l'Ohio, se plonge dans le passé familial pour comprendre qui pourrait en vouloir à une vieille dame. Elle découvre l'envers dangereux de vies dont elle ignorait tout. Un drame familial sombre et captivant derrière l'apparence de calme d'une petite ville du Midwest américain.

Christophe Carlier "Ressentiments distingués", éditions Phébus, 2017, 176 p - don reçu par la bibliothèque
Le nouveau livre de Christophe Carlier est à la fois un conte, un roman policier et une fable. Sur une île qui pourrait être une sorte de petit Guernesey ou de grand Ouessant, de mystérieuses missives anonymes font soudain irruption dans les boîtes aux lettres des habitants. Pas de menaces mais des sous-entendus qui laissent entrevoir une entreprise malveillante de déstabilisation. Qui peut bien jouer au corbeau sur cette île où tout le monde se connaît et se regarde désormais avec soupçon ? 

Laetitia Colombani "La tresse", éditions Grasset, 2017, 224 p - don reçu par la bibliothèque
La tresse retrace le portrait de trois femmes qui vivent dans des continents différents. Elles ne se connaissent pas mais leurs vies vont se retrouver liées d’une manière peu commune.Trois femmes, telles les trois mèches d’une future tresse : une avocate "wonderwoman" au Canada, une intouchable en Inde, une ouvrière destinée à reprendre l’atelier de son père.

Marc Dugain "Ils vont tuer Robert Kennedy", éditions Gallimard, 400 p
Un professeur d'histoire contemporaine de l'université de Colombie-Britannique est persuadé que la mort successive de ses deux parents en 1967 et 1968 est liée à l'assassinat de Robert Kennedy. Le roman déroule en parallèle l'enquête sur son père, psychiatre renommé, spécialiste de l'hypnose, qui a quitté précipitamment la France avec sa mère à la fin des années quarante pour rejoindre le Canada et le parcours de Robert Kennedy assassiné alors qu'il allait se présenter à l’élection présidentielle. Obnubilé par les assassinats des frères Kennedy, Marc Dugain se lance dans l’évocation de cinquante ans d’Histoire américaine.

Jacques Expert "Hortense", éditions de Noyelles, 319 p, 2016 - don reçu par la bibliothèque
23 ans après la disparition de sa fille Hortense, âgée de 3 ans au moment de l'enlèvement, sa mère Sophie, qui ne s'est jamais remise de cette disparition, est bousculée dans la rue par une jeune femme blonde. C'est Hortense, elle en est sûre, son instinct maternel ne peut pas la tromper. Sans rien lui dire de leur lien de parenté, Sophie l'approche et sympathise avec elle. Sophie a-t-elle raison ou, aveuglée par sa douleur, est-elle en plein délire. 4e polar écrit par le directeur des programmes de RTL.

Olivier Guez "La disparition de Joseph Mengele", éditions Grasset, 240 p
L’histoire de La disparition de Joseph Mengele, aux éditions Grasset, débute avec la libération des camps en 1945. On suit Joseph Mengele, ancien médecin SS  à Auschwitz, coupable d’expérimentations atroces sur les déportés, gagnant l’Argentine  où se reconstitue au grand jour une "nazi society". Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet international trente ans durant malgré la traque menée par le Mossad puis par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal ?

Paula Hawkins "Au fond de l'eau", traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner, éditions Sonatine, 416 p
Le nouveau roman de Paula Hawkins  raconte l'histoire de la relation chaotique de deux sœurs. Nel est morte noyée dans le village de leur enfance, Beckford. Julia qui a fui ce village revient pour prendre soin de sa nièce orpheline. La famille, nœud de vipères et lieu de tous les secrets, voilà le premier grand sujet de ce roman qui traite également de la violence faite aux femmes et rend justice à toutes les femmes insoumises que l'on a tenté de réduire au silence pendant des siècles.

Jean Hegland "Dans la forêt", traduit de l'anglais (U.S.A.) par Josette Chicheportiche, éditions Gallmeister, 2017, 304 p - don reçu par la bibliothèque
En Caroline du Nord, une famille aimante. La mère meurt d’un cancer, le père d’un accident de tronçonneuse, à quelques mois d’intervalle. Ils laissent deux orphelines, Nell, 17 ans, dont nous lisons le journal intime, et Eva, 18. Le roman raconte la vie et la survie des deux sœurs adolescentes désormais bloquées dans leur maison familiale dans une clairière en pleine forêt, premiers voisins à six kilomètres, première ville à 50 km. Existence sauvage, marginale, originale, naturelle, sensuelle; puissant retour à l'originel.

Yasmina Khadra "Dieu n'habite pas La Havane", éditions Julliard, 2016, 312 p - don reçu par la bibliothèque 
Le nouveau roman de Yasmina Khadra nous transporte à Cuba à l'heure où le régime castriste s'essouffle et nous propose l'histoire d'un chanteur de cabaret. Ce dernier qui a perdu son travail rencontre une jeune femme mystérieuse dont il tombe éperdument amoureux. L'auteur nous entraîne dans une réflexion un peu  nostalgique sur la jeunesse perdue, le plaisir de chanter et de danser, l'attente de lendemains heureux.

Felicity Hayes Mc Coy "La petite bibliothèque du bonheur", traduit de l'anglais (Irlande) par Ève Vila, éditions Prisma, 403 p
Nous suivons la vie d’Hanna, une jeune femme divorcée qui se bat pour sauver la bibliothèque de son village irlandais. Depuis qu’elle est revenue au pays, elle ne cesse de penser à son divorce et la cohabitation avec sa mère s'avère très compliquée. Mais c’est dans ce genre de moments que nous tombons toujours sur de nouveaux amis prêts à tout pour nous aider. À travers la vie de chacun des nouveaux amis d'Hanna, nous en apprenons un peu plus sur la fameuse bibliothèque qu’il faut absolument sauver.

Agnès Martin-Lugand "Les gens heureux lisent et boivent du café", éditions Michel Lafon, 2013, 208 p - don reçu par la bibliothèque
Diane femme active, tenant un café littéraire élégamment nommé " les gens heureux lisent et boivent du café" perd brusquement son mari et sa fille d'à peine 6 ans dans un accident. Sa vie bascule. Mais au bout d'un an d'errance, elle décide de se forcer à tourner la page en partant s'exiler un temps en Irlande, dans un tout petit village au milieu de nulle part. De là, sa vie va être bousculée. Elle doit apprendre a se débrouiller seule et à faire face à beaucoup de remise en question ...

Chantal Thomas "Souvenirs de la marée basse", éditions du Seuil, 224 p
Chantal Thomas fait revivre, sur les plages de son enfance, une mère secrète qui lui a légué la passion des bains de mer, le goût de s'abandonner à la volupté de la nage. Elle poursuit ainsi  le travail d'"autobiographie indirecte" entamée  en 1998 avec "Comment supporter sa liberté". Mêlant le vécu au recul critique des années, le récit redonne leurs couleurs, leur parfum et leur saveur aux instantanés de vie trop souvent relégués au fin fond de la mémoire de chacun d'entre nous.

Alice Zeniter "L'art de perdre", éditions Flammarion, 512 p
Des montagnes sauvages et reculées de Kabylie en 1930 au Paris de nos jours, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, d'une famille profondément bringuebalée par les turbulences de l'Histoire. La narratrice, Naïma, jeune femme citadine, s’interroge sur l’histoire de sa famille, sur le sens du mot « Harkis », sur les silences qui entourent ces décennies, sur la vie d’Ali, son grand-père, désormais disparu, sur celle de sa grand-mère, sur son père Hamid. Alice Zeniter nous donne ainsi à lire et à comprendre ces déracinés avec une force romanesque déconcertante.

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