Les nouveautés du mois de décembre

Silvia AVALLONE "Marina Bellezza", traduit de l'italien par Françoise Brun, éditions Lina Lévi, 544 pages
Tout semble éloigner ces deux jeunes gens, Andrea et Marina et pourtant une passion dévorante les unit depuis l’adolescence. Deux jeunes gens qui ne se résignent pas à subir la crise économique qui ravage leur petite vallée piémontaise.

Jean-Pierre ORBAN "Vera", éditions Mercure de France, 261 pages
Un roman bouleversant qui nous parle d’identité et de racines ; l'histoire de Vera qui dans les années 1930 vit à Londres avec ses parents, immigrés italiens. Rapidement la jeune fille se laisse enrôler dans une organisation à la gloire de Mussolini et croit naïvement que l’idéologie fasciste lui forgera une identité. L'arrivée de la guerre met à bas ses espérances...

Patrick BREUZE "L'Etoile immobile", éditions Calmann Lévy, 256 pages
Un drame montagnard puissant qui a pour cadre la vallée du Giffre dans les années 1600 : une communauté villageoise confrontée à une situation extrême et  tiraillée entre le bien et le mal ; la rivalité implacable entre  deux hommes qui cherchent l'un et l'autre à prendre le contrôle de la communauté et convoitent secrètement la même jeune femme.

Eric FOTTORINO "Chevrotine", Gallimard, 183 pages
A la veille de subir une opération délicate, un ancien marin de La Rochelle écrit à sa fille pour lui avouer  l'assassinat de sa mère, commis vingt ans plus tôt. En  tentant  d'expliquer les raisons de son geste, il brosse le portrait d'une femme à la personnalité double et fait le récit d'une vie devenue enfer. Sans se faire juge, l'auteur plonge son lecteur dans un terrible huit clos où  la relation père-enfants dans le contexte d'une famille recomposée tient une place essentielle.


Léonardo PADURA "Hérétiques", traduit de l'espagnol (Cuba) par Elena Zayas, éditions  Métailié, 608 pages 
En 1939,  un navire chargé de réfugiés juifs fuyant le nazisme, tente vainement d’obtenir l’autorisation de débarquer ses passagers à la Havane. Revenus en Europe, beaucoup d'entre eux seront victimes de la Shoah. Un tableau de Rembrandt, qui devait servir de monnaie d'échange à une famille du paquebot, disparaît à ce moment, pour resurgir presque soixante ans plus tard dans une vente aux enchères à Londres. Il constitue le fil ténu qui relie les trois  histoires racontées par l'auteur dans ce roman, hommage à tous les hérétiques.

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