Les nouveautés du mois de janvier 2017
Laura ALCOBA "La danse de l'araignée", éditions Gallimard, 160 p
Cette auteure argentine qui écrit directement en français propose au lecteur une autobiographie plus romanesque que véritablement romancée, accompagnant la vie de sa famille pour la raconter à hauteur d'enfance : la dictature militaire, la clandestinité, le père en prison à La Plata, la mère obligée de changer d'apparence pour quitter son pays et s'installer près de Paris avec sa petite fille...
Christian CHAVASSIEUX "La vie volée de Martin Sourire", éditions Phébus, 400 p
La reine Marie-Antoinette a attendu longtemps sa première grossesse. Pour combler son manque d'enfants, elle avait pris l'habitude d'adopter des orphelins. C'est ainsi que Martin va grandir au Hameau, près du Petit Trianon, en tant que vacher de la ferme modèle de la reine. Mais comme le garçon ne parle pas et affiche un sourire permanent, il gagne très vite à Versailles une réputation de petit sauvage. Le lecteur est invité à le suivre dans sa quête d'identité au cours des dernières années de la royauté et au travers de la tourmente révolutionnaire qui s'en suit.
Victor DEL ARBOL "La veille de presque tout", traduit de l'espagnol par Claude Bleton, éditions Actes Sud, 320 p
Un policier désabusé, poursuivi par les rumeurs autant que par sa propre conscience, est appelé au chevet d'une femme grièvement blessée dans un hôpital de la Corogne. Alors qu'on remonte le temps pour tirer l'écheveau qui a emmêlé leurs vies, leurs histoires et celles d'autres personnages qui ont trouvé refuge dans un lieu inhospitalier mais envoûtant de la côte de Galice se percutent de plein fouet en une sorte de road movie.
Giulia ENDERS "Le charme discret de l'intestin", traduit de l'allemand par Isabelle Liber, éditions Actes Sud, 350 p
Giula Enders, une jeune médecin gastro-entérologue allemande, présente dans cet ouvrage les dernières découvertes sur un organe qu'elle considère comme sous-estimé. Elle explique le rôle que jouent notre "deuxième cerveau" et son microbiote (l'ensemble des organismes l'habitant) dans des problèmes tels que le surpoids, la dépression, la maladie de Parkinson, les allergies... Son livre est illustré avec beaucoup d'humour, ce qui en rend la lecture encore plus accessible et plus agréable.
Elizabeth GEORGE "Une avalanche de conséquences", traduit de l'anglais (USA) par Isabelle Chapman, éditions Presses de la Cité, 480 p
Les lecteurs fidèles d'Elizabeth George retrouveront avec plaisir ses deux personnages fétiches : le sergent Barbara Havers et l'inspecteur Thomas Linley,. Cette fois, elle les plonge dans une sale affaire familiale qui a pour cadre la campagne d’apparence si calme et tranquille du Dorset avec deux morts à la clé. Et beaucoup de zones d’ombres. Plus qu’un simple roman à énigme, Elizabeth George continue, comme à chaque fois, de surprendre et, surtout, de mettre un coup de projecteur sur les maux d’une société anglaise pleine de faux-semblants, de contradictions, et parfois de perversité aussi.
Guinevere GLASFURD "Les mots entre mes mains", traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Claire Desserey, éditions Préludes, 448 p
Un roman de passion et de liberté qui nous plonge dans une fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or » et qui plaira aux lecteurs qui ont aimé La Jeune Fille à la perle. L'intrigue repose sur la rencontre entre une jeune servante au service d’un libraire d’Amsterdam avec le philosophe français René Descartes. Helena a soif de savoir et Descartes est fasciné parla détermination de la jeune femme. Une relation inattendue et très ambiguë va dès lors se nouer entre les deux individus...
Robert GODDARD "Sans même un adieu", traduit de l'anglais (Grand-Bretagne) par Claude et Jean Demanuelli, éditions Sonatine, 736 p
En 1911, Geoffrey Staddon est un architecte ambitieux et plein d'avenir. Alors qu'il vient de concevoir une magnifique demeure, il tombe amoureux de Consuela Caswell, l'épouse du commanditaire. Pourtant il ne s'enfuira pas avec celle qu'il aime et décide de poursuivre sa carrière. Mais une dizaine d'années plus tard il tombe sur un article de presse accusant la jeune femme de meurtre. Geoffrey n’a pas été à la hauteur la première fois, alors cette fois-ci, il doit se rattraper car il est bien convaincu que Consuela ne peut pas être coupable. Il décide donc de mener sa propre enquête...
Agnès LEDIG "Pars avec lui", éditions Albin Michel, 350 p
Entre le jeune pompier Roméo (tombé du balcon d'un immeuble en feu) et l'infirmière Juliette victime de la cruauté de son compagnon, Agnès Ledig trace un chemin plein de pudeur, riche de personnages ordinaires mais inattendus, vrais mais imprévisibles, dans une France provinciale – de Strasbourg à Brest via les Alpes.
Paula McGRATH "Génération", traduit de l'anglais (Irlande) par Cécile Arnaud, éditions de La Table Ronde, 240 p
L'histoire de trois générations sur quatre-vingts ans et à travers trois continents. Aine, une jeune femme divorcée, décide de s'évader de sa morne existence irlandaise. Elle part s'installer dans une ferme bio près de Chicago avec sa fille âgée de 6 ans, Daisy. Mais l'imprévu les surprend au cours du voyage et l'été s'avère lourd de conséquences.Partant des traumatismes et des tabous que chaque génération lègue à la suivante, Paula McGrath bâtit un hymne à la jeunesse et au renouveau.
Hisham MATAR "La Terre qui les sépare", traduit de l'anglais (Libye) par Agnès Desarthe, Gallimard, 336 p
Hisham Matar livre le récit d'un retour au pays natal en Libye, trente ans après la fuite de la famille. La quête d'un fils pour découvrir ce qui est arrivé à son père, activiste politique emprisonné à Abou Salim, sous la dictature de Kadhafi. De sa colère et de son chagrin, l'auteur, qui croit dans le pouvoir consolateur des récits, recompose l'histoire de son père, de sa famille et de son pays.
Sabine MELCHIOR - BONNET "Les grands hommes et leur mère", éditions Odile Jacob, 256 p
L'auteure étudie l'impact des liens maternels chez quelques figures historiques. Elle s'attache à leurs représentations de la figure maternelle et à l'évolution du lien filial dans leur vie publique. Si vous vous demandez ce qu'auraient été Néron, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon, mais aussi Churchill, Staline, Hitler, sans leur mère...
Laurent SEKSIK "Romain Gary s'en va-t-en guerre", éditions Flammarion, 240 p
Dans son chef-d'oeuvre, "La promesse de l'aube", Romain Gary célèbre l'amour qu'il porte à sa mère mais il y a un grand absent dans ce livre : le père. Laurent Seksik se penche avec passion et érudition sur cette énigme : Romain Gary, jusqu'à ses derniers jours, a menti sur qui était son père, sur ses origines. Pourquoi ? Quelle est la clé de ce grand mystère qui entoure l'oeuvre de Gary ?
Graham SWIFT "Le dimanche des mères", traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Marie-Odile Fortier-Masek, éditions Gallimard, 144 p
Jane a 23 ans ; elle est orpheline, et contrairement aux autres domestiques auxquels leurs maîtres ont donné congé pour l'occasion, elle n'a donc pas de mère auprès de laquelle se rendre et passer la journée. Une parenthèse de quelques heures de pleine liberté s'ouvre ainsi devant elle. Dans ce roman d'une éclatante beauté, Graham Swift raconte cette journée particulière qui sera décisive pour la jeune femme.
Colm TÓIBÍN "Nora Webster", traduit de l'anglais (Irlande) par Anne Gibson, éditions Robert Laffont, 411 p
En Irlande, à la fin des années 60, Nora, qui élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari, tente de refaire sa vie sous l’œil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours. Elle entre dans une rébellion douce, une dissidence dont elle est au départ à peine consciente, en posant de petits gestes quotidiens qui sont comme autant d'actes de contestation de l'ordre des choses. Un jour, c'est une teinture pour couvrir ses cheveux grisonnants. Et bientôt c'est la musique et le chant qui viendront jeter un pont entre la vie telle qu'elle est et telle que Nora la voudrait. Un superbe portrait de femme plein de vérité.
Cette auteure argentine qui écrit directement en français propose au lecteur une autobiographie plus romanesque que véritablement romancée, accompagnant la vie de sa famille pour la raconter à hauteur d'enfance : la dictature militaire, la clandestinité, le père en prison à La Plata, la mère obligée de changer d'apparence pour quitter son pays et s'installer près de Paris avec sa petite fille...
Christian CHAVASSIEUX "La vie volée de Martin Sourire", éditions Phébus, 400 p
La reine Marie-Antoinette a attendu longtemps sa première grossesse. Pour combler son manque d'enfants, elle avait pris l'habitude d'adopter des orphelins. C'est ainsi que Martin va grandir au Hameau, près du Petit Trianon, en tant que vacher de la ferme modèle de la reine. Mais comme le garçon ne parle pas et affiche un sourire permanent, il gagne très vite à Versailles une réputation de petit sauvage. Le lecteur est invité à le suivre dans sa quête d'identité au cours des dernières années de la royauté et au travers de la tourmente révolutionnaire qui s'en suit.
Victor DEL ARBOL "La veille de presque tout", traduit de l'espagnol par Claude Bleton, éditions Actes Sud, 320 p
Un policier désabusé, poursuivi par les rumeurs autant que par sa propre conscience, est appelé au chevet d'une femme grièvement blessée dans un hôpital de la Corogne. Alors qu'on remonte le temps pour tirer l'écheveau qui a emmêlé leurs vies, leurs histoires et celles d'autres personnages qui ont trouvé refuge dans un lieu inhospitalier mais envoûtant de la côte de Galice se percutent de plein fouet en une sorte de road movie.
Giulia ENDERS "Le charme discret de l'intestin", traduit de l'allemand par Isabelle Liber, éditions Actes Sud, 350 p
Giula Enders, une jeune médecin gastro-entérologue allemande, présente dans cet ouvrage les dernières découvertes sur un organe qu'elle considère comme sous-estimé. Elle explique le rôle que jouent notre "deuxième cerveau" et son microbiote (l'ensemble des organismes l'habitant) dans des problèmes tels que le surpoids, la dépression, la maladie de Parkinson, les allergies... Son livre est illustré avec beaucoup d'humour, ce qui en rend la lecture encore plus accessible et plus agréable.
Elizabeth GEORGE "Une avalanche de conséquences", traduit de l'anglais (USA) par Isabelle Chapman, éditions Presses de la Cité, 480 p
Les lecteurs fidèles d'Elizabeth George retrouveront avec plaisir ses deux personnages fétiches : le sergent Barbara Havers et l'inspecteur Thomas Linley,. Cette fois, elle les plonge dans une sale affaire familiale qui a pour cadre la campagne d’apparence si calme et tranquille du Dorset avec deux morts à la clé. Et beaucoup de zones d’ombres. Plus qu’un simple roman à énigme, Elizabeth George continue, comme à chaque fois, de surprendre et, surtout, de mettre un coup de projecteur sur les maux d’une société anglaise pleine de faux-semblants, de contradictions, et parfois de perversité aussi.
Guinevere GLASFURD "Les mots entre mes mains", traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Claire Desserey, éditions Préludes, 448 p
Un roman de passion et de liberté qui nous plonge dans une fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or » et qui plaira aux lecteurs qui ont aimé La Jeune Fille à la perle. L'intrigue repose sur la rencontre entre une jeune servante au service d’un libraire d’Amsterdam avec le philosophe français René Descartes. Helena a soif de savoir et Descartes est fasciné parla détermination de la jeune femme. Une relation inattendue et très ambiguë va dès lors se nouer entre les deux individus...
Robert GODDARD "Sans même un adieu", traduit de l'anglais (Grand-Bretagne) par Claude et Jean Demanuelli, éditions Sonatine, 736 p
En 1911, Geoffrey Staddon est un architecte ambitieux et plein d'avenir. Alors qu'il vient de concevoir une magnifique demeure, il tombe amoureux de Consuela Caswell, l'épouse du commanditaire. Pourtant il ne s'enfuira pas avec celle qu'il aime et décide de poursuivre sa carrière. Mais une dizaine d'années plus tard il tombe sur un article de presse accusant la jeune femme de meurtre. Geoffrey n’a pas été à la hauteur la première fois, alors cette fois-ci, il doit se rattraper car il est bien convaincu que Consuela ne peut pas être coupable. Il décide donc de mener sa propre enquête...
Agnès LEDIG "Pars avec lui", éditions Albin Michel, 350 p
Entre le jeune pompier Roméo (tombé du balcon d'un immeuble en feu) et l'infirmière Juliette victime de la cruauté de son compagnon, Agnès Ledig trace un chemin plein de pudeur, riche de personnages ordinaires mais inattendus, vrais mais imprévisibles, dans une France provinciale – de Strasbourg à Brest via les Alpes.
Paula McGRATH "Génération", traduit de l'anglais (Irlande) par Cécile Arnaud, éditions de La Table Ronde, 240 p
L'histoire de trois générations sur quatre-vingts ans et à travers trois continents. Aine, une jeune femme divorcée, décide de s'évader de sa morne existence irlandaise. Elle part s'installer dans une ferme bio près de Chicago avec sa fille âgée de 6 ans, Daisy. Mais l'imprévu les surprend au cours du voyage et l'été s'avère lourd de conséquences.Partant des traumatismes et des tabous que chaque génération lègue à la suivante, Paula McGrath bâtit un hymne à la jeunesse et au renouveau.
Hisham MATAR "La Terre qui les sépare", traduit de l'anglais (Libye) par Agnès Desarthe, Gallimard, 336 p
Hisham Matar livre le récit d'un retour au pays natal en Libye, trente ans après la fuite de la famille. La quête d'un fils pour découvrir ce qui est arrivé à son père, activiste politique emprisonné à Abou Salim, sous la dictature de Kadhafi. De sa colère et de son chagrin, l'auteur, qui croit dans le pouvoir consolateur des récits, recompose l'histoire de son père, de sa famille et de son pays.
Sabine MELCHIOR - BONNET "Les grands hommes et leur mère", éditions Odile Jacob, 256 p
L'auteure étudie l'impact des liens maternels chez quelques figures historiques. Elle s'attache à leurs représentations de la figure maternelle et à l'évolution du lien filial dans leur vie publique. Si vous vous demandez ce qu'auraient été Néron, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon, mais aussi Churchill, Staline, Hitler, sans leur mère...
Laurent SEKSIK "Romain Gary s'en va-t-en guerre", éditions Flammarion, 240 p
Dans son chef-d'oeuvre, "La promesse de l'aube", Romain Gary célèbre l'amour qu'il porte à sa mère mais il y a un grand absent dans ce livre : le père. Laurent Seksik se penche avec passion et érudition sur cette énigme : Romain Gary, jusqu'à ses derniers jours, a menti sur qui était son père, sur ses origines. Pourquoi ? Quelle est la clé de ce grand mystère qui entoure l'oeuvre de Gary ?
Graham SWIFT "Le dimanche des mères", traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Marie-Odile Fortier-Masek, éditions Gallimard, 144 p
Jane a 23 ans ; elle est orpheline, et contrairement aux autres domestiques auxquels leurs maîtres ont donné congé pour l'occasion, elle n'a donc pas de mère auprès de laquelle se rendre et passer la journée. Une parenthèse de quelques heures de pleine liberté s'ouvre ainsi devant elle. Dans ce roman d'une éclatante beauté, Graham Swift raconte cette journée particulière qui sera décisive pour la jeune femme.
Colm TÓIBÍN "Nora Webster", traduit de l'anglais (Irlande) par Anne Gibson, éditions Robert Laffont, 411 p
En Irlande, à la fin des années 60, Nora, qui élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari, tente de refaire sa vie sous l’œil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours. Elle entre dans une rébellion douce, une dissidence dont elle est au départ à peine consciente, en posant de petits gestes quotidiens qui sont comme autant d'actes de contestation de l'ordre des choses. Un jour, c'est une teinture pour couvrir ses cheveux grisonnants. Et bientôt c'est la musique et le chant qui viendront jeter un pont entre la vie telle qu'elle est et telle que Nora la voudrait. Un superbe portrait de femme plein de vérité.