Les nouveautés du mois de septembre 2018


Les nouveautés du mois de septembre seront mises à la disposition de nos amis lecteurs à l'occasion de la journée "Portes Ouvertes" du 22/09/2018


Metin Arditi « Carnaval noir », éditions Grasset, 400 p
Janvier 2016. Une jeune étudiante est retrouvée noyée dans la lagune vénitienne alors qu'elle écrivait sur une série de crimes datant de 1575 et baptisé "carnaval noir" par les historiens. Les obscurantistes alors responsables de ce bain de sang seraient-ils de retour ? Un professeur de latin de Genève se lance bientôt dans une enquête pour déjouer une étrange machination fomentée par une alliance entre un groupuscule d'extrême droite de la Curie romaine et des mercenaires de Daech. Car, pour ce qui est du combat séculaire de la raison contre le fanatisme, l'histoire semble devoir se répéter... 

Gautier Battistella « Ce que l’homme a cru voir », éditions Grasset, 249 p
Simon Reijik, la quarantaine, a refait sa vie. Avec Laura, il coule des jours paisibles. Il exerce l’étrange métier d'effacer les réputations numériques pour permettre aux gens de refaire leur vie. Mais, lui aussi, sera bientôt rattrapé par sa propre histoire quand il reçoit, un soir, un appel téléphonique le rappelant sur les terres de son enfance dans la région de Toulouse. Sur cette terre gasconne, les acteurs de son enfance, vivants et morts, se rappellent à lui. C’est l’heure des comptes. Le voici contraint d’accomplir le chemin qu’il a refusé de suivre vingt ans auparavant.

Guy Boley "Quand Dieu boxait en amateur", éditions Grasset, 180 p
Dans une France rurale, désormais oubliée, deux garçons nouent une drôle d’amitié. Le premier que sa mère a cherché à éloigner de la lecture par le sport deviendra forgeron et boxeur amateur. Le second, passionné par les mythes, deviendra prêtre. A l’âge adulte, ils se trouvent à nouveau réunis par leur passion commune pour le théâtre et la littérature. Ensemble, ils vont monter une étonnante « Passion du Christ » 1ère liste Goncourt

Christophe Boltanski "Le guetteur", Stock, 288 p
Prix Fémina 2015 avec « La cache » qui racontait déjà sa famille, l’auteur revient à cette rentrée littéraire avec un ouvrage construit comme une poupée russe, à la fois décortication d’une vie et recomposition romanesque d’un destin. En tirant les fils d’une enquête quasi policière, il tisse le portrait de sa mère, un personnage ambivalent et mystérieux, à la fois capable d'envoyer balader un bel avenir, de tourner le dos à sa famille et à son milieu bourgeois, et aussi de s'engager contre la guerre d'Algérie, amatrice de polars et paranoïaque.

Françoise Bourdin "Gran Paradisio"Belfond, 352 p
Lorenzo est sur le point de réaliser son rêve : ouvrir un parc naturel dans le Jura, fondé sur le respect de la faune sauvage. Mais entre son besoin de financements, les conflits avec sa famille recomposée et le retour de Julia, son amour de jeunesse, de nombreux défis attendent le jeune vétérinaire.

Sandrine Collette "Juste après la vague", Denoël, 302 p
Une vague titanesque provoquée par l'effondrement d'un volcan dans l'océan submerge tout sur son passage. Seuls rescapés au sommet d'une île, une famille de 9 enfants et leurs parents. Mais l'eau monte toujours, il faut fuir à la recherche de terres émergées. Or il n'y a que 8 places à bord de leur barque, il va falloir choisir trois enfants et les livrer à eux-mêmes sur l'île menacée.


Laurence Cossé "Nuit sur la neige", Gallimard, 144 p
Dans le contexte politique anxiogène des années 30, rappelé de manière lancinante, Robin, 18 ans, noue une amitié intense et troublante avec Conrad, un camarade de classe préparatoire. Au mois d’avril 1936, les deux jeunes hommes partent en vacances à Val d’Isère qui n’est à l’époque qu’un village pittoresque et perdu de Haute-Tarentaise. Là, en même temps que se déploie son amitié et sa découverte d’un sport naissant qui sera largement impulsé par les congés payés, Robin découvre ses premiers émois d’adolescent au contact de la jolie et timide Clarie…

Agnès Desarthe "La chance de leur vie", éditions de l'Olivier, 304 p
La chance de leur vie, c'est un poste offert à Hector dans une université de Caroline du Nord qui va permettre à toute la famille, lui, sa femme Sylvie et son fils adolescent Leister de quitter la France pour un temps et de s'installer aux USA. Agnès Desarthe brosse avec humour le tableau d’une famille d'expatriés en perte de repères, entre les attentats parisiens et l'avènement de Trump. Elle fait aussi le portrait tout en finesse d'un couple à un tournant de leur vie, de ses complicités au quotidien comme de ses incompréhensions, de ses non-dits et de ses secrets accumulés...

Sophie Divry "Trois fois la fin du monde", éditions Noir sur Blanc, 240 p
Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et d’adapter. Il voudrait que ce cauchemar s’arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s’installe dans une ferme désertée. Il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d’une nature qui, dangereusement , le fascine.

Douglas Kennedy « La symphonie du hasard » Livre 2, traduit de l'anglais (USA) par Chloé Royer, Belfond, 330 p
Le premier livre de La symphonie du hasard nous avait introduits dans la famille dysfonctionnelle d’Alice. Changement radical dans le Livre 2. La jeune étudiante nous emmène avec elle par-delà l’océan, à Dublin, avec l’espoir d’une nouvelle vie au Trinity College. Dans cette Irlande des années 70, le début des « Troubles » agite la population, aussi revêche que fascinante aux yeux d’Alice. Mais alors que résonnent les premiers échos des attentats de l'IRA, voici que resurgit une vieille connaissance, et avec elle un passé qu'Alice aurait préféré oublier à jamais...

Douglas Kennedy « La symphonie du hasard » Livre 3, traduit de l’anglais (USA) par Chloé Royer, Belfond, 392 pages
Sous le choc du drame advenu à Dublin, Alice est rentrée aux États-Unis. En rupture avec sa mère, elle quitte la maison familiale et trouve refuge dans le minuscule appartement de son ami Duncan à New York. L’heure est à la résignation : elle accepte un poste d’enseignante dans une petite université progressiste du Vermont et multiplie les allers-retours à New York. Retrouver le goût des autres, simplement de la vie, c’est tout ce qu’elle cherche. Mais comment trouver la paix dans une période où tout n’est que changement ? 

Maylis de Kerangal "Un monde à portée de main", Verticales Gallimard, 288 p
En 2007, Paula Karst, au sortir de l'adolescence intègre un célèbre institut supérieur de peinture à Bruxelles pour y apprendre la technique du trompe l’oeil. Nous la voyons évoluer au sein du trio indéfectible qu’elle constitue avec ses amis Jonas et Kate, puis nous la suivons dans ses premières expériences professionnelles jusqu’au moment où elle est embauchée dans le vaste projet de reconstitution de la grotte de Lascaux. Les origines du monde sont maintenant « à portée de sa main » et elle se sent fin prête à peindre, comme aux premiers jours de l'humanité.

Cédric Lalaury "Il est toujours minuit quelque part", éditions Préludes,  352 p
En tant que prof de littérature, Bill Herrington adore forcément les livres. Alors lorsqu’il en découvre un dans son casier il ne peut qu’être mis en appétit. Curieux de voir de quoi parle réellement ce mystérieux roman, Bill découvre avec effroi que le livre raconte un épisode douloureux qu’il a vécu il y a une vingtaine d’années sur une île où il avait décidé de fêter la fin des examens avec quelques amis.
Mais qui est donc ce Kirkpatrick, l’auteur de ce roman qui semble tant le connaître? Que lui veut-il exactement? Pourquoi toutes les personnes qui ont été impliquées dans ce terrible drame reçoivent, elles aussi, un exemplaire de ce maudit roman ?

Philippe Lançon "Le Lambeau", Gallimard,  512 p
Revenu d’entre les morts après le massacre de Charlie Hebdo, le journaliste Philippe Lançon raconte sa douleur et sa métamorphose. Si les victimes du 7 janvier sont présentes dans Le Lambeau, ce jour effarant n’est pourtant, pour le récit de Philippe Lançon, qu’un point de départ. Le Lambeau n’est pas un document sur la violence, encore moins sur le terrorisme, islamiste ou autre. Il s’agit, au contraire, d’un livre empreint d’une grande, d’une admirable douceur, s’employant à sonder, sans culpabilité, « la solitude d’être vivant ». 1ère liste Renaudot

Amélie Nothomb "Les prénoms épicènes", Albin Michel, 162 p
De même orthographe et/ou de même prononciation, certains prénoms se portent aussi bien au masculin qu'au féminin. En langage savant, ces prénoms mixtes sont appelés "épicènes". C'est précisément le titre choisi par Amélie Nothomb pour ce nouveau roman qui explore cette fois la relation père - fille. Un roman où il est question d'amour et de haine, de vengeance et de manipulation.

Vanessa Schneider "Tu t'appelais Maria Schneider", Grasset, 256 p
Maria a dix-neuf ans quand elle se retrouve dans un appartement du 16e arrondissement de Paris à tourner « Le Dernier Tango à Paris » dont elle sortira brisée et anéantie. Sa cousine Vanessa qui avait 6 ans au moment de la sortie du film de Bertolucci raconte ce destin avec un mélange prégnant de pudeur, de tendresse et de colère contenue. Elle le nettoie des poncifs auxquels on a souvent voulu le réduire et le déploie de façon intimiste en l’inscrivant dans un tableau familial plus large, celui d’une famille « où la folie et le malheur ne sont jamais très loin… ».
1ère liste Renaudot

Jon Kalman Stefansson "Asta", traduit de l'islandais par Eric Boury,  Grasset, 496 p
Ásta, prénom choisi par Sigvaldi et Helga pour leur 2e fille signifie en Islandais à une lettre près , «  amour », ce qui, croient-ils, ne pourra que lui porter chance … Des années plus tard, Sigvaldi se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur. L’auteur enjambe les époques et les pays pour nous raconter l’urgence autant que l’impossibilité d’aimer. À travers l’histoire de Sigvaldi et d’Helga puis, une génération plus tard, celle d’Ásta et de Jósef, il nous parle de sentiments plus grands que nous, et de vies qui s’enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.


Livres en gros caractères

Linwood Barclay "Fausses promesses", traduit de l'anglais (USA) par Renaud Morin, éditions Feryane, 576 p
Il s’en passe de belles à Promise Falls. Des agressions sur le campus, un nourrisson kidnappé, une femme assassinée dans sa cuisine. Et vingt-trois écureuils retrouvés pendus à la grille du parc. Ce coin paumé des États-Unis serait-il devenu un lieu de rendez-vous pour les esprits dérangés ?
C’est bien ce qui préoccupe l'inspecteur Duckworth : quel genre de psychopathe aurait pris ses quartiers en ville ? Y a-t-il seulement un lien entre tous ces faits divers ? Aidé de David Harwood, journaliste au chômage, Duckworth se lance dans une déroutante enquête.

Clara Dupont-Monod "La révolte", éditions Feryane, 320 p
Après avoir divorcé de Louis VII, roi de France, sans lui avoir donné d’héritier, Aliénor d'Aquitaine épouse le Plantagenêt, Henri II car elle sait qu’il prendra le pouvoir en Angleterre et deviendra roi. Elle lui donne plusieurs enfants dont Henry, Richard et Geoffroy. Privée de pouvoir et de liberté, bafouée par son mari qui a pris une maîtresse, elle va encourager ses fils à trahir leur père.
Roman historique fascinant sur une femme hors du commun qui a su marquer son époque grâce en partie à son caractère mais aussi par son intelligence et l’emploi à dessein des médias de l’époque : poètes, écrivains et  troubadours. 1ère liste Goncourt

Albert Ducloz "Un sourire pour Mathilde", éditions Feryane, 400 p
Arnaud, fils du baron de Lespinasse, et Camille, la fille des métayers du domaine, s’aiment en secret malgré leurs différences sociales. Le sort va s’acharner sur le couple. Tandis que Camille tombe enceinte, Arnaud est mobilisé dès le début de la Grande Guerre.
De peur d'affronter seule les reproches de sa famille, Camille fait promettre à son bien-aimé de revenir vivant du front. Arnaud va imaginer de nombreux subterfuges pour prendre soin de sa femme et de sa fille Mathilde, quitte à risquer sa vie, et surtout son honneur…

Lorraine Fouchet "Poste restante à Locmaria", éditions Feryane, 416 p
Élevée dans le culte d’un père mort avant sa naissance, Chiara découvre, à l’âge de 25 ans, qu’elle est peut-être la fille d’un marin breton. Sous le choc de cette révélation, elle embarque pour l’île de Groix et fait la connaissance de Gabin, qui devient son compagnon de fortune. Mais ce séduisant jeune homme est-il vraiment celui qu’il prétend être ? Chiara reviendra-t-elle indemne de son enquête insulaire ?

Jérôme Garcin "Le syndrome de Garcin", éditions Feryane, 256 p
L’enfance de Jérôme Garcin a été marquée par deux grands-pères éminents, le neurologue Raymond Garcin et le pédopsychiatre Clément Launay, qui avaient en commun d’être des humanistes, toujours à l’écoute du patient. Ils étaient issus de longues dynasties médicales. Après eux, cette chaîne s’est interrompue. Pourquoi? C’est à cette question que tente de répondre ce livre, croisant l’histoire intime d’une famille et les mutations récentes d’une discipline.

Virginie Grimaldi "Il est grand temps de rallumer les étoiles", éditions Feryane,
416 p
Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit-déjeuner.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin. Une merveille d’humour, d’amour et d’humanité.

Sophie Hénaff "Poulets grillés", éditions Feryane, 448 p
Lorsque le divisionnaire Buron décide de faire briller les statistiques du Quai des Orfèvres, il regroupe dans une brigade dont il confie le commandement à la commissaire Anne Capestan, reine notoire de la bavure, tout ce que la police judiciaire compte d'alcoolos, d'homos, de porte-poisse, d'écrivains, de crétins... Pour élucider des affaires classées. Mais voilà, Capestan aime enquêter, travailler en équipe et, surtout, contrarier sa hiérarchie.

Liliane Mosca "La vie rêvée de Gabrielle", éditions Feryane, 416 p
La vie de Gabrielle Renard est un roman. Un roman vrai et en couleurs qui commence en 1894, quand, toute jeune, elle quitte sa Champagne natale pour devenir bonne à Paris chez les Renoir. Sa beauté simple et rayonnante lui vaut de poser pour le célèbre peintre. Également nourrice du petit Jean, le futur cinéaste, elle suit la famille au gré de ses pérégrinations. Toujours disponible quand le maître la réclame comme modèle, toujours admirative, de plus en plus experte en art…
Ainsi va la vie hors du commun de Gabrielle, dans l’intimité de deux artistes majeurs du XXe siècle.

Jennifer Ryan "La chorale des dames de Chilbury", traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Françoise Du Sorbier, éditions Feryane, 416 p
1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de Miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : une veuve timide, la « tombeuse » du village, une jeune réfugiée juive, une sage-femme... Potins, jalousies, peurs, amours secrètes…
Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère, sonde les âmes de ce chœur que vous n’êtes pas près d’oublier. Un petit bijou.









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