Les nouveautés du mois d'avril 2017

Sarah BARUKH "Elle voulait juste marcher droit", éditions Albin Michel, 432 p
La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu'Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère qui rentre de déportation. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras. C'est le début d'un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l'enfance.



Nicolas BEUGLET "Le Cri",  éditions XO, 496 p
Presque tous les services secrets du monde expérimentent des armes terrifiantes. Dans les Etats démocratiques, ce qui était caché finit par éclater au grand jour. C'est le cas de cette expérience de la CIA que l'auteur nous dévoile dans un thriller exceptionnel par l'intermédiaire de son enquêtrice, l’inspectrice Sarah Geringën, chargée d'enquêter sur la mort d'un patient étranglé dans un hôpital psychiatrique d'Oslo.


Jessie BURTON "Les filles au lion", traduit de l'anglais (GB) par Jean Esch, éditions Gallimard, 496 p
Le premier roman de l'auteur, "Miniaturiste" avait pour inspiration une maison de poupée exposée dans au Rijksmuseum à Amsterdam. "Les filles au lion" est cette fois le nom d'un tableau, a priori inventé mais si bien décrit par Jessie Burton qu'on l'imagine très bien se détacher sur le mur d'un prestigieux musée. L'auteur parvient aussi à faire monter une tension dramatique qui met en haleine son lecteur, au fil d'allers et retours entre deux périodes et deux pays (Londres à la fin des années 60, l'Espagne de 1936) où elle met en scène ses deux héroïnes, liées l'une et l'autre à la genèse et à l'histoire du tableau.


Lisa GARDNER "Le saut de l'ange", traduit de l'anglais (USA) par Floriane Vidal, éditions Albin Michel, 480 p
Un thriller diabolique rondement mené par l’un des maîtres américains du genre. L’histoire commence par un banal accident de la route, banal pas tant que ça puisqu'il s’agit du troisième accident dont Nicole, alias Nicky, est victime en un laps de temps très court. Six mois et trois commotions cérébrales. Le mystère s'épaissit encore lorsque Nicole prétend que sa fille Vero a disparu lors de l’accident, tandis que son époux, Thomas,  qui semble pourtant tenir à sa femme comme à la prunelle de ses yeux  affirme de son côté qu’ils n’ont pas d’enfant. 


John GRISHAM "L'insoumis", traduit de l'anglais (USA) par Dominique Defert, éditions Jean-Claude Lattès, 450 p
Le maître américain du polar judiciaire, John Grisham, fait son grand retour avec L'Insoumis. Il nous propose les aventures d'un avocat-voyou abonné aux cas désespérés. Dans son fief de Charlottesville, en Virginie, cet écrivain très concerné par les maux de son pays parle du racisme, de la justice et des présidentielles américaines de 2016.


Kent HARUF "Nos âmes, la nuit", traduit de l'anglais (USA) par Anouk Neuhoff, éditions Robert Laffont, 180 p
Dans la petite ville de Holt dans le Colorado, Addie, soixante-quinze ans, est veuve depuis bien longtemps. Son voisin proche, Louis, est veuf lui aussi. Ils se connaissent de vue bien entendu, mais sans plus. Un jour, Addie se présente chez Louis pour lui faire une bien étrange proposition : accepterait-il de venir passer, de temps en temps, une nuit avec elle, juste pour discuter et lui tenir compagnie ?


Philippe LABRO "Ma mère, cette inconnue", éditions Gallimard, 192 p
Il était de notoriété familiale qu'un jour Philippe Labro écrirait l'histoire de sa mère, fille naturelle d'une institutrice et d'un noble polonais. A son décès, en 2010, le journaliste - écrivain a poursuivi l'enquête qu'il livre dans un récit sobre et factuel, pris tout à coup dans la tourmente des sentiments.


Agnès LEDIG "De tes nouvelles", éditions Albin Michel, 342 p
Le dernier roman d'Agnès Ledig fait suite au précédent "On regrettera plus tard" dont on retrouve les trois principaux personnages. Anna-Nina, pétillante et légère, est une petite fille en forme de trait d’union. Entre Eric, son père, et Valentine, qui les a accueillis quelque mois plus tôt par un soir d’orage et de détresse. Maintenant qu’Eric et Anna-Nina sont revenus chez Valentine, une famille se construit jour après jour, au rythme des saisons...On  retrouve surtout dans ce roman les thèmes chers à la romancière : l’amour et ses rouages, les épreuves de l’existence et l’espoir !


Christophe ONO-DIT-BIOT "Croire au merveilleux", éditions Gallimard, 240 p
César ne se remet pas de la mort de Paz, la femme qu'il aimait. Tourmenté par la question de savoir si elle comptait revenir après son voyage ou si elle ne les aimait plus, lui et leur fils Hector. Il a mal, elle lui manque, et il a peur de ne pas être un bon père pour leur petit garçon.César décide donc de mourir. Mais une jeune femme sonne à sa porte et contrarie ses plans. Etudiante en architecture, grecque, elle se prétend sa voisine, alors qu’il ne l’a jamais vue. En est-il si sûr ?


Ludovic ROUBAUDI "Camille et Merveille", éditions Serge Safran, 270 p
Camille vend des couteaux à huîtres révolutionnaires sur les foires. Il aide sa voisine, impotente et acariâtre dans de menues besognes, et est plus ou moins ami avec son voisin, un immigré colérique.
Un jour il rencontre une jeune femme dont il tombe éperdument amoureux, Merveille. Mais quel est le lien entre elle et ses deux voisins ? Ce roman sympathique et prenant traite du thème de l'amour quand celui-ci est entaché par la calomnie et le doute qu'elle engendre.




Jean-Christophe RUFIN "Le tour du monde du roi Zibeline", éditions Gallimard, 384 p
Célèbre dans plusieurs pays d’Europe centrale, Maurice Beniowski, aristocrate né en 1746 en Slovaquie, fut un aventurier au destin extraordinaire. Explorateur exilé au fin fond de la Sibérie, où il vécut une histoire d’amour intense avec la fille du gouverneur, le baron Beniowski vogua sur tous les océans du monde, se retrouva en Chine avant de devenir  roi de Madagascar. Imaginant la rencontre entre Benjamin Franklin, père fondateur des États-Unis, et le fameux baron, accompagné de la belle Aphanasie, Jean-Christophe Rufin. retrace  son histoire en lui donnant l’ampleur et le charme d’un conte oriental.


Jón Kalman STEFANSSON "A la mesure de l'univers", traduit de l'islandais par Eric Boury, éditions Gallimard, 448 p
Après deux ans d'exil au Danemark, Ari rentre en Islande à la demande de son père mourant. C'est l'occasion pour lui d'explorer son passé et celui de sa famille : les deuils, les trahisons et les lâchetés. ­Jón Kalman Stefánsson poursuit sa saga familiale sur sa terre austère d’Islande, où les passions se dévoilent sans fard.

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