Les nouveautés du mois de décembre 2016
Ouvrages qui seront mis à la disposition des lecteurs au cours de la semaine 51
Elena FERRANTE "Le nouveau nom", traduit de l'italien par Elsa Damien, éditions Gallimard, 555 p,
Le deuxième tome d’une saga romanesque qui en comptera quatre. C’est l’histoire de Lila Cerullo et Elena Greco, deux adolescentes inséparables. Avec elles, nous traversons les années 1960 à Naples, où le déterminisme social n'est pas un vain mot. Lila et Elena ont chacune leur méthode pour tenter d'échapper à la soumission patriarcale et à la pauvreté des bas quartiers. C’est aussi l’histoire d’une amitié entre deux femmes, nées au même moment, dans le même quartier, et dont l'indéfectible lien, soixante années durant, sera fait d'amour et de désamour, de ruptures, d'abandons et de retrouvailles.
Laurent
GAUDE "Écoutez nos défaites",
éditions Actes Sud, 288 p
Le roman s’ouvre sur une rencontre amoureuse improbable, entre une archéologue irakienne qui lutte contre le trafic d’œuvres d’art et consacre sa vie à tenter de ressusciter les civilisations passées et un agent des services français d’origine algérienne, un « tueur de la République ». Mais au-delà de cette intrigue, l’auteur fait appel à la mémoire de trois grands guerriers de l’histoire - Hannibal le Carthaginois, le héros de la Guerre de Sécession Ulysses Grant et le négus d’Ethiopie Haïlé Sélassié confronté aux armées de Mussolini -, pour mettre en scène les guerres contemporaines que livrent les terroristes islamistes contre les sociétés laïques.
Marcus MALTE "Le Garçon", éditions Zuma, 539 p
Alex a su faire de sa passion son gagne-pain. Depuis quelques années, il soigne les gens avec les livres. Conseillant ses patients en terme de lectures, voyant la vie à travers le prisme de la littérature, Alex est ce que l’on appelle un bibliothérapeute. Il soigne aussi bien l’homme d’affaires en plein burn-out que l’adolescent traumatisé… Mais le cordonnier est souvent le plus mal chaussé. Qui va s’occuper d’Alex lui-même, qui peine à se remettre d’une rupture ?
Janine
BOISSARD "Voulez-vous partager ma maison ?", éditions
Fayard, 299 p
Line
a la cinquantaine et vient de perdre son mari. Afin de garder sa
belle maison, près d'Angers, qui porte le nom d'Escale, elle décide
de la partager avec trois colocataires. Trois individus vont donc
débarquer dans la vie de la charmante Line et "faire escale"
dans sa maison : une illustratrice de livres pour la jeunesse, un
réflexologue et une éthologue. Mais l'expérience de la
cohabitation va s'avérer très différente de ce que l'héroïne
avait pu imaginer...
Guy
BOLEY "Fils du feu", éditions Grasset, 157 p
Un
très beau premier roman qui raconte avec tendresse et humour la vie
du narrateur, enfant de forgeron. Le lecteur s'immerge peu à peu
dans un monde disparu, celui de la province des années 50 - 60 : il
y a l'univers de la forge mais aussi celui des femmes et de leur
quotidien entre les lessives et la cuisine. Puis le Progrès entraîne
la transformation des êtres et des choses sous les yeux d'un enfant
sensible et taciturne qui grandit dans une famille aimante mais
fracassée par un drame.
Françoise
BOURDIN "Face à la mer", éditions Belfond, 281 p
Le
burn-out est la nouvelle maladie du siècle. L'auteure raconte cette
épreuve à travers la vie d'un libraire indépendant du Havre. Le
héros va trouver refuge dans une maison sans confort qu'il a achetée
en viager à un vieil ami et qui va lui permettre face à la
mer de trouver l'apaisement et les conditions de sa reconstruction.
Adélaïde
de CLERMONT-TONNERRE "Le Dernier des nôtres", éditions
Grasset, 496 p
Grand
prix du roman de l'Académie française 2016
De
l'enfer de Dresde en 1945 au New-York des swinging sixties, le roman
raconte l'amour fou de deux enfants du XXe siècle : Rebecca, fille
d'un riche homme d'affaires et d'une rescapée des camps de
concentration, et Werner, né en Allemagne à la fin de la seconde
guerre mondiale. Sur fond de suspense historique, cette histoire
tient à la fois du thriller et de la romance efficace.
Harlan
COBEN "Remède mortel",
traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Arnaud, éditions
Pocket, 512 p
C'est un Harlan Coben vintage
que l'on découvre avec ce roman écrit en 1991 mais qui ne sera
publié que vingt ans plus tard. L'intrigue nous renvoie aux heures
sombres de la découverte du Sida à la fin des années 80. La
clinique new-yorkaise du Dr Harvey Riker est en passe de trouver le
remède miracle quand un serial killer se met à éliminer les
patients les uns après les autres...
Catherine
CUSSET "L'autre qu'on adorait", éditions
Gallimard, 304 p
L'auteure
fait revivre Thomas, un homme beau, intelligent, drôle et plein
d'une énergie exubérante. Celui-ci fut
son amant, puis un proche ami avant de se suicider à trente-neuf ans
aux États-Unis. Retour poignant sur une descente aux enfers que
Catherine Cusset brosse avec une grande finesse psychologique mais
aussi avec pudeur et sobriété.
Elena FERRANTE "Le nouveau nom", traduit de l'italien par Elsa Damien, éditions Gallimard, 555 p,
Le deuxième tome d’une saga romanesque qui en comptera quatre. C’est l’histoire de Lila Cerullo et Elena Greco, deux adolescentes inséparables. Avec elles, nous traversons les années 1960 à Naples, où le déterminisme social n'est pas un vain mot. Lila et Elena ont chacune leur méthode pour tenter d'échapper à la soumission patriarcale et à la pauvreté des bas quartiers. C’est aussi l’histoire d’une amitié entre deux femmes, nées au même moment, dans le même quartier, et dont l'indéfectible lien, soixante années durant, sera fait d'amour et de désamour, de ruptures, d'abandons et de retrouvailles.
Le roman s’ouvre sur une rencontre amoureuse improbable, entre une archéologue irakienne qui lutte contre le trafic d’œuvres d’art et consacre sa vie à tenter de ressusciter les civilisations passées et un agent des services français d’origine algérienne, un « tueur de la République ». Mais au-delà de cette intrigue, l’auteur fait appel à la mémoire de trois grands guerriers de l’histoire - Hannibal le Carthaginois, le héros de la Guerre de Sécession Ulysses Grant et le négus d’Ethiopie Haïlé Sélassié confronté aux armées de Mussolini -, pour mettre en scène les guerres contemporaines que livrent les terroristes islamistes contre les sociétés laïques.
Mary
HIGGINS CLARK et Alafair BURKE "Le Piège de la Belle au bois
dormant", traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Damour,
éditions Albin Michel, 416 p
Il
y a 15 ans, Casey Carter a
été
reconnue coupable du meurtre de son fiancé Hunter Raleigh. A sa
sortie de prison, Carter, qui n’a jamais cessé de clamer son
innocence, décide de solliciter Laurie Morgan
et son émission
de télé-réalité « Suspicion »
,
pour lever le voile sur sa condamnation et découvrir le vrai
coupable.
Arnaldur
INDRIDASON "Opération Napoléon", traduit de
l'islandais par David Fauquemberg, éditions Métailié, 356 p
En
1945, un bombardier allemand s'écrase dans un glacier islandais avec
des soldats américains à bord. Les expéditions pour retrouver
l'avion restent vaines jusqu'à ce que le glacier fonde, en 1999. Les
forces spéciales de l'armée des États-Unis envahissent les lieux et
réduisent au silence deux Islandais en randonnée. Kristin, la sœur de l'un d'entre eux, veut découvrir la vérité...
Asa
LARSSON "Tant que dure ta colère", traduit du suédois
par Rémi Cassaigne, éditions Albin Michel, 335 p
Au
nord de la Suède, à la fonte des glaces, le cadavre d’une jeune
fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi. Est-ce
son fantôme qui trouble les nuits de la procureure Rebecka
Martinsson ? Alors que l’ enquête réveille d’ anciennes rumeurs
sur la mystérieuse disparition en 1943 d’ un avion allemand dans
la région de Kiruna, un tueur rôde, prêt à tout pour que la
vérité reste enterrée sous un demi-siècle de neige…
Tamara
McKINLEY "Les orages de l'été", traduit de l'anglais
(Australie), éditions de l'Archipel,
407
p
En 1947, accompagnée de
Giles, son ami d’enfance secrètement amoureux d’elle, Olivia
Hamilton retourne en Australie, où sa mère Eva vient de décéder.
Avant de mourir, cette dernière lui a transmis des documents qui ont
ébranlé les certitudes de la jeune femme concernant ses origines.
Aidée par Maggie, la gérante de la pension où elle loge, Olivia va
percer un à un les secrets qui enveloppent son enfance.Marcus MALTE "Le Garçon", éditions Zuma, 539 p
Prix
FEMINA 2016
C'est
le parcours d'un jeune garçon, qui a 14 ans au début du roman,
et qu'on va suivre sur trente années, de 1908 à 1938. Il n' a pas de nom, il n'a pas de voix non plus.Sorte d’enfant sauvage, il a été élevé par sa mère dans un cabanon planté dans un coin aride du sud de la France. A la mort de la vieille femme, il se met en chemin et marche sans s’arrêter. Au fil de ses rencontres, il prend conscience de son appartenance à cette espèce indéfinissable, l’humanité. Il découvrira même l’amour sous les traits de la lumineuse Emma. Hélas, la guerre lui révèle bientôt l’autre aspect de la condition humaine.
Bahiyyih
NAKHJAVANI "Eux et Nous", traduit de l'anglais
(Angleterre) par Christine Le Boeuf, éditions Actes Sud, 352 p
Le
personnage central du
roman,
Bibijan, matriarche octogénaire, dont le fils n'est jamais revenu de
la guerre Irak-Iran, se résout à quitter son pays pour rejoindre
l'aînée de ses enfants, Goli, dont l' effrayante famille est
devenue plus américaine que nature. A
travers
cette
famille émigrée, l’auteure
esquisse
avec un humour décapant la fresque de la diaspora iranienne , ses
attachements, son imaginaire, ses chicanes.
Tony
PARSONS "Les anges sans visage",
traduit de l'anglais ( Angleterre) par Pierre Brévignon, éditions
de La Martinière, 348 p
A
Londres, les grandes familles abritent les secrets les plus
terrifiants. Une famille est retrouvée assassinée dans sa luxueuse
demeure, après les fêtes du Jour de l'an. On retrouve les corps du
père, de la mère, et de deux adolescents. Mais le plus jeune enfant
manque à l'appel . Quel est le véritable motif du crime ?
C’est l’énigme à laquelle Max
Wolfe, enquêteur au cœur tendre, flanqué de sa petite fille et de
son chien va
s’employer à résoudre.
Louise
PENNY "Une illusion d'optique", traduit de l'anglais
(Canada) par Claire et Louise Chabalier, éditions Actes Sud, 432 p
A
bientôt soixante ans, et après des années d’échecs, l’artiste
peintre Clara Morrow connaît enfin la
consécration tant attendue : ses tableaux viennent
d’être exposés
au Musée d’art contemporain de Montréal. Mais
la
joie est de courte durée : le lendemain du vernissage et de la
soirée donnée chez les Morrow, une femme est retrouvée, la nuque
brisée, dans leur jardin. La victime est une ancienne critique,
jadis célèbre pour ses papiers assassins. Si Clara figure en bonne
place sur la liste des suspects, ils sont nombreux, présents la nuit
du meurtre, à avoir pu vouloir régler de vieux comptes. Dépêchés
sur place, l’inspecteur-chef Gamache et son adjoint Beauvoir mènent
l’enquête.
Donna
TARTT "Le Chardonneret", traduit de l'anglais (
États-Unis) par Edith Soonckindt, éditions Pocket, 1100 p
Prix
Pulizer Fiction 2014
Le
roman raconte
la vie mouvementée de Théo, brutalement bouleversée à
13 ans par
une gigantesque explosion au
Metropolitain Museum de New York,
qui tue sa mère. Il ressort miraculeusement vivant du
musée,
en possession d'un tableau inestimable, "Le chardonneret",
peint au
XVIIe siècle par
un maître hollandais . Un
objet que Théo n'a pas le droit de posséder, mais qu'il gardera
ensuite avec lui dans toutes les circonstances de sa vie, désormais
sans repères.
Michaël
URAS "Aux petits mots les grands remèdes", éditions
Préludes, 376 p
Alex a su faire de sa passion son gagne-pain. Depuis quelques années, il soigne les gens avec les livres. Conseillant ses patients en terme de lectures, voyant la vie à travers le prisme de la littérature, Alex est ce que l’on appelle un bibliothérapeute. Il soigne aussi bien l’homme d’affaires en plein burn-out que l’adolescent traumatisé… Mais le cordonnier est souvent le plus mal chaussé. Qui va s’occuper d’Alex lui-même, qui peine à se remettre d’une rupture ?