Les nouveautés du mois de mai 2016

Tracy CHEVALIER "A l'orée du verger", traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anouk Neuhoff, éditions La Table Ronde, 336 p

L'auteur nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue,  de la culture des pommiers en Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, ce roman peint une fresque sombre mais profondément humaniste, et rend hommage à ces femmes et ces hommes qui ont construit les États-Unis.

Laurence COSSE "La grande arche", éditions Gallimard, 356 p

Ce roman qui se dévore comme un thriller relate l'incroyable épopée d'un projet architectural pharaonique, la construction de la Grande Arche de la Défense. Mais c'est surtout l'histoire d'un homme, l'architecte danois Otto von Spreckelsen qui s'est retrouvé à la fois écrasé par son oeuvre et broyé par des luttes politiques dont il est devenu le jouet involontaire.

Frédérique DEGHELT  "Libertango", éditions Actes Sud, 320 p

Ce roman raconte l'histoire de Luis. Né dans les années 1930, le jeune homme se réfugie dans la musique pour supporter le handicap qui l'affecte. Il vit ainsi l'oreille collée à son transistor jusqu'au jour où son destin bascule suite à deux rencontres exceptionnelles, celles d'Astor Piazolla et de Lalo Schiffrin : il sera chef d'orchestre. 

Erri DE LUCA "Le plus et le moins",  traduit de l'italien par Danièle Valin, éditions Gallimard, 208 p

Ce livre rassemble des textes courts dans lesquels l'auteur revient sur ce qui a construit sa vie. Pelle-mêle, il aborde ses racines napolitaines, l'usine, les montagnes escaladées, les textes sacrés, un chien, la Méditerranée, les combats gagnés et ceux à venir, les livres, les femmes, ses parents, sa vie sans enfant... Un recueil qui donne la clé de toute son oeuvre.

Jean-Paul DIDIERLAURENT "Le reste de leur vie", éditions Au Diable Vauvert, 288 p

Manelle s'occupe des vivants : elle est aide à domicile et son quotidien consiste à  accompagner ceux dont le corps s'est effondré sous le poids des ans. Ambroise s'occupe des morts : il est thanatopracteur et son métier vise à donner l'illusion que tout se fige de manière présentable lorsque la vie cesse. Un troisième personnage, le vieux Samuel, plus tout à fait vivant, mais pas encore mort, place habilement les deux premiers sur une même route. C'est le point de départ d'un conte moderne, à la fois optimiste et régénérant, par lequel l'auteur  offre au lecteur une ode à la vie et à l'amour.

Marc DUGAIN "Ultime partie", éditions Gallimard, 272 p

Il s'agit du dernier tome  de la trilogie de L'Emprise. Le récit nous entraîne à nouveau dans les couloirs cachés de l'exercice du pouvoir et dans la réalité des services secrets. Le lecteur retrouve donc Launay qui va enfin accéder au pouvoir et réformer la constitution contre l'avis de son ennemi intime Lubiak. La rivalité entre les deux hommes atteint ici son paroxysme. L'auteur met en scène la volonté de pouvoir des hommes politiques dans toute sa cruauté mais aussi sa vérité.

Lorraine FOUCHET "Entre ciel et Lou", éditions Héloïse d'Ormesson, 432 p

Chez le notaire, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec lesquels ses rapports sont distendus, Jo découvre le testament de sa femme Lou, qui a été le grand amour de sa vie. Stupeur : Lou accuse à tort Jo de l'avoir trahie et lui lance un ultime défi : il aura deux mois pour renouer réellement avec Cyrian et Sarah et les rendre heureux.

Franz-Olivier GIESBERT "L'arracheuse de dents", éditions Gallimard, 448 p

L'héroïne du roman, Lucile Bradsock, née dans une famille de métayers normands à la fin de l'ancien régime, devient la première femme dentiste. L'auteur lui fait croiser de nombreuses personnalités : ainsi aura-t-elle à soigner l'illustre dentition de Robespierre, du jeune dauphin ou encore celle de Washington, et de bien d'autres personnalités. Elle aura surtout à traverser toutes les turbulences de la Révolution française avant de s'embarquer pour le nouveau monde où elle connaîtra  même les guerres indiennes et la guerre de Sécession. Un roman qui se présente comme un récit hautement épique qu'on croirait taillé pour le cinéma.

John GRISHAM "L'insoumis", traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert, éditions Jean-Claude Lattès, 450 p

Le maître américain du polar qui a exercé lui même pendant dix ans le métier d'avocat avant de devenir un auteur à succès raconte dans ce roman les aventures d'un avocat-voyou abonné à la défense des cas désespérés. C'est aussi l'occasion  pour cet écrivain très concerné par les maux de son pays de nous parler du racisme, de la justice et des présidentielles de 2016.

Camilia LACKBERG "Le dompteur de lions", traduit du suédois par Lena Grumbach, éditions Actes Sud, 400 p

Une jeune fille disparue depuis plus de quatre mois erre à moitié nue à travers la forêt enneigée avant d'atterrir sur une route déserte où une voiture venue de nulle part vient la percuter. L'accident n’explique pourtant pas les yeux crevés de la victime et les nombreuses blessures sur son corps. Le policier Patrick Hedström est chargé de l'affaire. Mais sa femme Erica qui est en train d'écrire un livre sur une meurtrière, jugée dans les années 60 pour le meurtre de son mari, un dompteur de lions, est amenée à s'intéresser à l'enquête...
Cécile LADJI "Illétré", éditions Actes Sud, 224 p
Léo est un jeune homme beau et lumineux qui attire immédiatement tous les regards. Mais il cache avec beaucoup d'application un secret : il ne sait ni lire ni écrire. La honte qu'il ressent est au cœur du roman. Son handicap invisible l'empêche d'approcher le corps de Sybille, la femme qu'il aime. Leurs tentatives de rapprochement, leurs fantasmes respectifs, leurs espoirs sont le moteur de l'action tout comme l'apprentissage de la lecture par Léo. Les deux processus sont inséparables, jusqu'au drame... 
Viveca STEN "Les secrets de l'île", traduit du suédois par Rémi Cassaigne, éditions Albin Michel 432 p
Sandahmn est l'une des 20 000 îles de l'archipel de Stockholm, sans doute la plus connue en raison des régates fastueuses qu'on y organise l'été. Mais c'est pour une autre raison que cette fois les projecteurs de l'actualité sont dirigés sur elle. En effet, un étudiant en psychologie est retrouvé pendu un dimanche matin dans une résidence étudiante, proche de Sandhamm. Tout laisse penser à un suicide. Mais les enquêteurs découvrent bientôt que l'étudiant travaillait à la rédaction d'une thèse ayant pour cadre une ancienne base de l'armée. Le doute s'insinue...




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