Les nouveautés du mois d'avril 2016

Alessandro BARICCO "La Jeune épouse", traduit de l'italien par Vincent Raynaud, éditions Gallimard, 224 p
Italie, début du XXe siècle. Une jeune femme de 18 ans, récemment débarquée d'Argentine, arrive dans une grande maison où elle est promise au jeune héritier de la famille. Mais ce dernier est en voyage en Angleterre et personne ne connaît la date exacte de son retour. Commence alors une longue attente...

David FOENKINOS "Le mystère Henri Pick", éditions Gallimard, 288 p
L'auteur imagine qu'un certain Jean-Pierre Gourvec, bibliothécaire de son état à Crozon en Bretagne, a créé tout un rayon de manuscrits refusés par les éditeurs. C'est alors qu'une éditrice parisienne, en vacances, se prend de passion pour l'un de ces ouvrages délaissés. Elle décide de le faire publier. Le livre devient un best-seller. Mais qui était vraiment Henri Pick, malheureusement décédé, et dont personne ne savait qu'il écrivait ? Est-il vraiment l'auteur de ces pages ?

Sylvie GERMAIN "A la table des hommes", éditions Albin Michel, 262 p
Ce conte philosophique qui mêle poésie et fantastique met en scène un porcelet, Babel, seul survivant avec une femme, de la guerre. Babel a perdu sa mère truie et la femme a perdu son enfant. Elle va donc considérer Babel comme son enfant, l’allaiter, avant d’elle-même disparaître… Babel perdra donc deux mères avant de renaître sous forme humaine suite à sa rencontre avec un jeune homme blessé. Il apprendra à devenir un être humain. Mais le lecteur est conduit à se demander si au fond la part la plus belle de l'être humain, ce ne serait pas son animalité.

Mieko KAWAKAMI "Heaven", traduit du japonnais par Patrick Honnoré, éditions Actes Sud, 240 p
Affligé d'un fort strabisme, un adolescent est harcelé par ses camarades de classe qui lui font subir toutes sortes de brimades. Il se lie d'amitié avec une fille de son âge, également souffre-douleur des autres filles. A travers l'amitié de ces deux adolescents confrontés à l'exclusion, Heaven est un roman puissant sur la question de l'identité et du rapport de soi au monde extérieur.

Agnès LEDIG "On regrettera plus tard", éditions Albin Michel, 320 p
Depuis qu'il a perdu sa femme, Eric vit dans une roulotte par choix avec sa petite fille Anna-Nina et sillonne les routes de France au rythme de ses chevaux, s'arrêtant au gré de leurs besoins. Un jour cependant, le père et la fille subissent les frasques d'un gros orage qui endommage la roulotte et les contraint à frapper à la porte de la première maison. Une jeune institutrice, Valentine leur ouvre. Cet orage va-t-il changer le cours du destin des 3 personnages principaux du roman ?

Pierre LEMAITRE "Trois jours et une vie", éditions Albin Michel, 240 p
Noel 1999. Un garçon de 12 ans, Antoine, voit l'un de ses voisins achever un chien blessé. Révolté par ce spectacle, dans un accès de fureur, Antoine reporte sa rage sur son petit camarade et le blesse mortellement. Il s'en suit pour lui 3 journées de panique et d'égarement dans lesquelles Pierre Lemaitre nous entraîne, jusqu'à un dénouement qui n'est pas une fin, mais constitue une incroyable surprise.

Donna LEON "Brunetti entre les lignes", traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Gabriella Zimmermann, éditions Calmann-Levy, 306 p
C'est toujours un vrai plaisir que de retrouver le commissaire Brunetti, véritable électron libre de la police criminelle vénitienne. En une maussade journée de printemps, Guido Brunetti pense n'avoir rien d'autre à faire que de lire des rapports, lorsqu'il reçoit soudain un appel fiévreux de la directrice d'une prestigieuse bibliothèque de la ville : plusieurs livres anciens et de grande valeur ont été endommagés, d'autres ont disparu. Commence alors une difficile enquête dans le milieu des bibliophiles, prétexte à mettre le doigt sur certains problèmes de la ville et plus largement de l'Italie contemporaine.

Fabrice LUCHINI "Comédie française. Ça débuté comme ça...", éditions Flammarion, 256 p
L'un des plus grands comédiens français revient sur les principales étapes de son parcours et aussi de son ascension sociale. Pour cela, il suit le trajet symbolique de l'autobus 80 qui lui ouvre un avenir plein de promesses, à partir du salon coiffure de l'avenue Matignon où il exerce son premier métier. Il évoque les rencontres déterminantes, comme celles de Philippe Labro, Eric Rohmer, Roland Barthes ou Jean-Laurent Cochet. Il nous fait partager sa découverte du théâtre et de la poésie. Il nous montre surtout comment est née sa vocation, celle de dire les textes dont il est nourri, en avançant dans le mystère du verbe.

Jo NESBØ "Soleil de nuit", traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, éditions Gallimard, 224 p 
Job Hansen qui est au service du trafiquant de drogue le plus puissant d'Oslo succombe un jour à tentation : l'argent proposé par un homme qu'il est chargé de liquider lui permettrait peut-être de financer un traitement expérimental pour sa petite fille, atteinte de leucémie. En vain... Alors qu'il est persuadé d'avoir tout perdu, il trouve refuge dans la région la plus isolée de Norvège. C'est là qu'il croise la route de Léa dont le mari violent vient de disparaître en mer. Une rédemption est-elle possible ? 

Nele NEUHAUS "Les vivants et les morts", traduit de l'allemand par Juliette Aubert, éditions Actes Sud, 496 p
Une vieille dame est tuée d'une balle dans la tête dans un parc de la banlieue de Francfort. Trois jours plus tard une autre femme est abattue avec la même arme à travers la fenêtre de sa cuisine. L'officier de police judiciaire Pia Kirchhoff comprend qu'elle peut dire adieu à ses vacances. Son collègue Oliver von Bodenstein va avoir besoin d'elle. Les deux enquêteurs entraînent alors le lecteur sur la piste d'une tragédie humaine sur fond de dons d'organes.

Erik ORSENNA "L'origine de nos amours", éditions Stock, 288 p 
"Un père et un fils n'échangeaient guère. Vient un été où ils divorcent ensemble. Le fils de sa première femme. Le père de la mère du fils. Alors le père et le fils ne vont plus arrêter de parler d'amour".
Ce livre, l'un des plus personnels de l'écrivain, se présente comme un dialogue intime entre lui et son père autour d'un interrogation centrale : "Tout nous réussit sauf nos amours. Nos échecs viendraient-ils d'un gène familial, le gène des amours impossibles ?"

Claude PUJADE-RENAUD "Tour dort paisiblement sauf l'amour", éditions Actes sud, 320 p
A la mort prématurée du philosophe Kierkegaard, Régine Olsen, son ancien amour, se souvient... C'est par ce biais que Claude Pujade-Renaud met en lumière la femme de l'ombre d'un maître. Pour le plaisir du lecteur, elle dessine les contours silencieux d'une passion, laissée en mélancolie et peut-être fondatrice de la pensée du grand philosophe danois, précurseur de l’existentialisme.

Jean ROLIN "Peleliu", éditions P.O.L., 160 p
L'île de Peleliu a été en 1944 le décor d'un des plus remarquables carnages de la guerre du Pacifique. Les combats entre Américains et Japonais ont duré plus de deux mois, parfois au corps à corps. Quelque 5000 marines  ont perdu la vie pour un objectif qui n'était peut-être pas essentiel. Débarqué à son tour à Peleliu en février 2015, Jean Rolin en a ramené un récit qui constitue une minutieuse cartographie de cet espace chargé d'histoire. Comme à son habitude, il soumet le lecteur à toutes sortes de suppositions, d'hypothèses et d'incertitudes sur les coulisses d'une réalité qu'il a par ailleurs l'art de nous faire entendre, renifler et toucher du doigt.

Lionel SALAUN "La terre des Wilson", éditions Liana Levi, 224 p
Dick Wilson a quitté son bout de terre misérable au Nord-Ouest de l'Oklahoma avec sa mère, alors qu'il était tout juste adolescent. Quinze ans plus tard, le voici de retour au pays. Il porte chapeau et fine moustache et circule dans une belle voiture au pare-chocs chromés. Mais se réinstaller dans la petite ferme familiale ne va pas de soi. Et d'ailleurs que souhaite-t-il retrouver ? Annie Mae, son amour de jeunesse ? L'or noir, le pétrole ? Ou l'or jaune que constitue l'alcool en ces temps de prohibition ?

Bernhard SCHLINK "La femme sur l'escalier", traduit de l'allemand par Bernard Lortholary, éditions Gallimard, 256 p
Le titre du roman est celui d'un tableau qui représente une femme nue descendant un escalier. Ce troublant portrait appartient à un riche industriel de Francfort et représente sa jeune épouse, Irène, partie avec le peintre qui l'a immortalisée. Comme l'artiste veut à tout prix récupérer son oeuvre, l'industriel lui propose un deal diabolique : échanger le tableau contre le modèle. Mais le jeune avocat chargé d'établir le contrat tombe à son tour amoureux  d'Irène et l'aide à disparaître avec son portrait. Trente-cinq ans plus tard, le juriste maintenant sexagénaire retrouve le tableau accroché dans une galerie de Sidney. Il décide alors de retrouver son grand amour perdu.

Christian SIGNOL "Se souvenir des jours de fête", éditions Albin Michel, 368 p
Dans le tumulte des années de la seconde guerre mondiale, un jeune couple qui se bat avec la  certitude que rien ne pourra jamais les séparer. Etienne est prisonnier en Allemagne et se retrouve ballotté de camp en camp, captivité toujours plus dure à chaque tentative d'évasion. Mélina qui vient de mettre au monde un petit garçon est persuadée que pour revoir un jour son mari, elle doit se montrer digne de lui. Confiant leur enfant à un couple d'amis, elle s'engage dans la lutte et rejoint la Résistance...















           



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