Les nouveautés de l'été 2015

Jeanne BENAMEUR "Otages intimes", éditions Actes Sud, 208 p
Etienne, photographe de guerre, a été pris en otage alors qu'il couvrait un conflit. Libéré après des mois de détention, il retourne vivre chez sa mère, dans le village de son enfance. Aidé par Enzo, l'ami de toujours, et par la belle Jofranka, devenue avocate à la cour pénale internationale de La Haye, il commence alors un difficile travail de reconstruction. 

François CHENG "Quand reviennent les âmes errantes", éditions Albin Michel, 160 p,
Prix Littéraire des Rotary Clubs de Langue Française 2013
À la fin du IIIe siècle avant Jésus-Christ, dans une Chine déchirée entre de multiples ­seigneuries qui se combattent sans répit ni pitié, se forme entre une jeune fille, un barde et un chevalier, un trio d'amour platonique. Autour d'eux, la terre change de couleur, redevient hospitalière. La vie leur ouvre ses bras, ils lui ouvrent les leurs. Mais cela n'aura qu'un temps.

Anne-Marie GARAT "La Source", éditions Actes Sud, 384 p
Dans une demeure baroque, nichée à la lisière d'un bourg de Franche-Comté, Lottie, solide  nonagénaire, vit seule, jusqu'au jour où elle reçoit la visite de la narratrice, jeune professeur de sociologie, qui sous couvert d'une enquête universitaire est en fait sur les traces de son passé familial. Soir après soir, la vieille dame dévide pour elle l’histoire du domaine où elle est entrée comme bonne d’enfant à l’orée du XXe siècle. Mais faut-il la croire sur parole ?

Brigitte GIRAUD "Nous serons des héros", éditions Stock, 198 p
Au début des années soixante-dix, Olivio et sa mère fuient  la dictature portugaise. Ils s’installent dans la banlieue lyonnaise et emménagent  chez Max, un rapatrié d’Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l’adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort.

Armelle GUILCHER "Pour l'amour d'une île", éditions Nouvelles Plumes, 336 p
Marine, médecin, revient vivre sur l'île bretonne de son grand-père. Les habitants se montrent hostiles à son égard. Elle comprend rapidement que cette attitude est en lien avec l'histoire de sa famille, la mort de ses parents...

Jim HARRISON "Pêchés capitaux", traduit de l’anglais (USA) par Brice Matthieussent, éditions Flammarion, 300 p
A la suite de son enquête sur la secte du Grand maître, l'inspecteur Sunderson, désormais à la retraite et séparé de sa femme, n'aspire qu'à se mettre au vert dans un bungalow de pêche du Nord Michigan. Aussitôt installé, il découvre que ses voisins, les Ames, sèment la terreur et le chaos dans toute la région. C'est alors qu'un à un, les membres de la famille Ames décèdent de façon tragique. Sunderson sait qu'il y a anguille sous roche et se trouve contraint  de reprendre du service.

Nadia HASHIMI "La perle et la coquille", traduit de l'anglais (USA) par Emmanuelle Ghez, éditions Milady, 432 p 
Dans ce premier roman, Nadia Hashimi entrelace deux histoires tout aussi captivantes l'une que l'autre. Celle de Rahima, petite fille au temps des talibans,  que sa mère dans la tradition du « Basha posh », habille en garçon, ce qui lui donne la liberté d’aller à l’école, la  liberté de faire les courses , celle de jouer dans la rue au foot avec les garçons… liberté qu'elle perdra évidemment à l'âge de la puberté. Celle de sa trisaïeule qui, un siècle plus tôt, a résisté à l’autorité aveugle et brutale des hommes de son époque. Deux destinées de femmes qui se font écho et permettent une exploration  de la condition féminine en Afghanistan. 

Paul LYNCH "La neige noire", traduit de l'anglais (Irlande) par Marina Boraso, éditions Albin Michel, 320 p
 En 1945, après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le Donegal, région la plus au nord de l'Irlande dont il est originaire. Il s'installe sur une ferme avec sa femme américaine et son fils.
Mais l'incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable, tuant un ouvrier et décimant le bétail, met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l’hostilité et à la rancœur d'une communauté qui l'accuse d'avoir tué l'un des leurs, il devient un étranger sur son propre sol.

Douglas PRESTON et Lincoln CHILD "S comme survivre", traduit de l'anglais (USA) par Sebastian  Danchin, éditions de l'Archipel, 361 p
Alors qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, Gideon Crew - as de l’informatique et cambrioleur à ses heures - est contacté par Glinn, le patron de l'EEC (une officine travaillant en sous-main pour le gouvernement américain), pour voler une page d'un livre irlandais exposé à New York. Cette page donnerait la localisation d'une île du Pacifique où pousserait une plante dotée de facultés régénératrices extraordinaires qui pourraient soigner la tumeur de Gideon... Ce thriller est le 3e tome des aventures de Gideon Crew.

Jon Kalman STEFANSSON "D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds", traduit de l'islandais par  Eric Boury, éditions Gallimard, 448 p
Éditeur à Copenhague, Ari a décidé de rentrer en Islande après avoir reçu un colis de souvenirs familiaux qui le poussent à quitter sa maison d’édition danoise pour rentrer au pays. Alors que son avion entame sa descente vers l’aéroport de Keflavík, il contemple  le diplôme d’honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur.  Mais s’il ne le sait pas encore, c’est vers sa mémoire qu’Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n’existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée.

Viveca STEN "Les nuits de la Saint Jean", traduit du suédois par Rémi Cassaigne, éditions Albin Michel, 368 p
Un sombre soir d’automne, à Sandhamn, une jeune fille disparaît sans laisser de traces. L’inspecteur Thomas Andreasson, de la police de Nacka, participe aux recherches que compliquent la pluie et des tempêtes. La police finit par abandonner, supposant la jeune fille noyée. Quelques mois plus tard, deux petits garçons en jouant dans une forêt font une macabre découverte : des restes humains enfouis dans un sac sous la neige. Est-il possible que ce soit le cadavre de Lina ? Et quelle est cette ombre, tapie dans la nuit, sous les fenêtres des Rosén ?



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