Les nouveautés du mois d'avril

Sascha ARANGO "La vérité et autres mensonges", traduit de l'allemand par Dominique Autrand, éditions Albin Michel, 331 p.
 Auteur à succès, mari comblé, Henry aurait une vie de rêve si celle-ci n’était construite sur le mensonge : c'est sa femme qui rédige ses livres et il la trompe avec son éditrice. Survient un malheureux hasard, et toute la construction menace de s’effondrer. Henry va devoir choisir : révéler la vérité à sa femme, sans laquelle il ne serait rien, au risque de tout perdre ou  éliminer l’obstacle… Un  thriller psychologique machiavélique écrit par un scénariste allemand réputé.

Marc DUGAIN "Quinquennat", Gallimard, 302 p.
Avec "Quinquennat", deuxième volet d'une  trilogie intitulée "L'emprise",  Marc Dugain poursuit son exploration de la vie politique française et fait le récit du combat impitoyable que se livrent deux hommes pourtant issus du même parti politique : le nouveau président de la République Launay et son ministre des finances Lubiak, chacun comptant sur ses appuis au sein des services secrets ou au sommet des grands groupes industriels qui semblent être les vrais détenteurs du pouvoir.

William GIRALDI "Aucun homme ni Dieu", traduit de l'anglais (américain) par Mathilde Bach, éditions Autrement, 308 p.
Dans la cabane des Slone, aux confins de l'Alaska, Russell Core écoute l'histoire de Medora : les loups descendus des collines, la disparition de son fils unique, la rage et l'impuissance. Aux premières lueurs de l'aube, Core s'enfonce dans la toundra glacée à la poursuite de la meute... Un roman envoûtant et poétique.

John GRISHAM "L'Ombre de Gray Mountain", traduit de l'anglais (américain) par Dominique Defert, éditions J.C. Lattès, 450 p.
Une jeune avocate de Manhattan, Samantha, découvre au cœur des Appalaches de graves enjeux écologiques. Pour défendre les vrais gens avec de vrais problèmes, sur une terre où il n’y a ni lois, ni code du travail, ni respect des biens et des personnes, elle va  va se retrouver emportée dans un combat dont l’issue sera fatale. Par le maître du thriller judiciaire...

Marc LAVOINE "L'homme qui ment", éditions Fayard, 189 p.
"Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue". C'est ainsi que Marc Lavoine, le chanteur et comédien, présente le personnage principal de cette autobiographie à la fois pudique et touchante.

Michèle LESBRE "Chemins", éditions Sabine Wespieser, 142 p.
Admiratrice de Patrick Modiano, Michèle Lesbre écrit avec l'infinie patience des fils à renouer. Son dernier roman questionne une filiation que trop d'absences physique ou affective ont brouillée. Conviée à ouvrir la nouvelle maison de ses amis de toujours, et sur un signe : un passant lisant sous un réverbère le livre fétiche de son père – qu’elle a si peu et si mal connu –,  la narratrice décide de se mettre en quête de cet « intime étranger ».

Hubert MINGARELLI "La route de Beit Zera", éditions Stock, 162 p.
En Israël, près du lac de lac de Tibériade, Stépan un homme âgé a pour seule compagnie sa chienne gagnée par la vieillesse. Tous les jours, il fabrique des boites en carton que son ami Samuelson lui achète. Et tous les jours, il écrit à son fils Yankel qui a fui le pays et qui vit désormais en Nouvelle- Zélande. Un soir, près des arbres, il aperçoit un jeune garçon arabe. Stépan l'ignore mais Amghar revient et s'attache peu à peu à la chienne. Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question de la séparation, celle d’un père et d’un fils mais aussi celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par leurs aînés.

Rosa MONTERO "L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir", traduit de l'espagnol par Myriam Chirousse, éditions Métailié, 180 p.
Une femme, écrivain, ne sait plus comment reprendre le fil de l’écriture après la disparition de son compagnon. Elle en a perdu l’envie. Un livre lui tombe entre les mains : c'est le journal tenu par Marie Curie après la mort accidentelle de son époux, Pierre, en avril 1906... Marie Curie, qu’elle connaissait peu, va, à travers ce journal qui la révèle, lui servir de mètre étalon pour évaluer sa propre vie, ses engagements, son féminisme, ses amours et la place occupée par son métier.

Valérie TONG CUONG "Pardonnable, impardonnable", éditions J.C. Lattès, 336 p.
Un après-midi d’été, alors qu’il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement. Ses parents Céleste et Lino et sa grand-mère Jeanne se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l’accident. Ou plutôt le coupable. Tandis que l’angoisse monte autour de l’état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille...

Fred VARGAS "Temps glaciaires", Flammarion, 497 p.
Le dernier roman de Fred Vargas qui marque aussi le retour du fameux commissaire Adamsberg propose au lecteur une  vaste intrigue qui va s'étendre jusqu'à une petite île islandaise sauvage et bifurquer dans le temps pour mettre les enquêteurs face aux figures de la Révolution française !






























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