Les nouveautés des mois d'avril et mai 2018
Jillian
Cantor "La vie secrète d'Elena Faber", traduit
de l'anglais (USA) par Pascale Haas, éditions Préludes, 384 p
Autriche,
1938. Kristoff, apprenti graveur de timbres, rejoint
avec la fille de son patron, la belle Elena, la résistance
autrichienne.
Très vite, ils se voient pris dans le chaos de la guerre.
Los
Angeles, 1989. Katie Nelson découvre
dans
la collection de timbres de son père une mystérieuse lettre datant
de la Seconde Guerre mondiale, ornée
d’un timbre qui attire l’œil avisé de l’expert qu’elle a
engagé pour estimer la collection. Troublés, ils décident de mener
l’enquête. Et leurs investigations vont les mener sur la trace de
Kristoff et Elena…
David
Foenkinos "Vers la beauté", Gallimard,
224 p
Antoine
Duris est un professeur adulé par ses étudiants aux Beaux-Arts de
Lyon. Mais
un jour, il
plaque tout pour postuler à un emploi de gardien au Musée d'Orsay
et
coupe
les
ponts avec son ancienne vie. Disparu sans laisser d'adresse, il s'est
abstrait du monde, sans téléphone. Mathilde, la
DRH du Musée,
pense qu'il a un secret à cacher. Et
lorsqu’Antoine décide
de
regagner Lyon, elle accepte de le suivre et finit
par lever le mystère qui entoure la personnalité de cet étrange
gardien de musée.
Lorraine
Fouchet "Les couleurs de la vie", éditions
Héloïse d'Ormesson, 400 p
Suite
au décès de sa grand-mère survenu le jour de son 26ème
anniversaire, dans des circonstances très inattendues, Kim a besoin
de prendre de la distance, de faire le point loin de son île
bretonne de
Groix où elle tient avec son compagnon Clovis la Maison de la
presse..
Elle ne reviendra que lorsqu’elle saura répondre à cette
lancinante question : est-ce que ça vaut la peine de vieillir ?
Maëlle
Guillaud "Une famille très française",
éditions
Héloïse d'Ormesson, 190 p
L’auteure
nous raconte
les tourments d’une adolescente, Charlotte,
qui a du mal à s’accepter et dont l’idée qu’elle se fait de
la perfection la détourne de sa famille. Il
lui faudra affronter toute
une série d’épreuves
pour comprendre combien les apparences sont trompeuses, surmonter ses
hésitations, faire confiance à ceux qui comptent vraiment pour
mieux grandir. C’est un roman qui permet
de mieux comprendre
ce moment de l’adolescence où l’on ne se sent exister que dans
le regard des autres, l’importance de s’en libérer et d’être
soi-même.
Agnès
Martin-Lugand "A la lumière du petit matin", éditions
Michel Lafon, 332 p
Hortense
est une jeune femme bientôt quadra, en apparence épanouie. Elle
se
partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec
un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle
est peu à peu gagnée par un indicible vague à l'âme qu'elle
refuse d'affronter. Jusqu'au jour où faute
d’avoir écouté les signaux de détresse de son corps, elle se
blesse gravement à la cheville. Une pause s’impose. Pendant deux
mois, elle doit tirer sa révérence. Ce
coup du sort ne
serait-il
pas l'occasion de raviver la flamme intérieure qu'elle avait laissée
s'éteindre ?
Bernard
Minier "Sœurs",
éditions
XO, 480 p
Mai
1993. Deux sœurs,
Alice 20 ans et Ambre 21 ans, sont retrouvées mortes. Vêtues de
robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs
d'arbre. Le dénouement de l’enquête laisse le
jeune Martin Servaz
- dont
c’est la première enquête - rongé
par le doute.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par sa première affaire.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par sa première affaire.
Daniel
Pennac "Mon frère", Gallimard,
144 p
Daniel
Pennac consacre à celui, plus âgé que lui de cinq ans, dont il dit
qu’il l’a «
élevé », lui
donnant le goût de la lecture et de l’écriture, ce
très beau livre écrit avec un sourire en coin.
Son frère Bernard, disparu suite à une erreur médicale, était un
homme très doux et
un ironiste
pratiquant. Un homme qui fut adoré par sa famille mais connut une
vie conjugale sans amour, brisé dans sa jeunesse par une rupture qui
lui causa «
un chagrin ravageur et durable ».
Ce
témoignage sur l’absence et le manque est bouleversant et d’une
intensité exceptionnelle.
Jean-Christophe
Rufin "Le suspendu de Conakry", Flammarion,
310 p
Jean-Christophe
Rufin transporte le lecteur en Guinée. Il nous propose une
histoire qui met en scène un consul
de France, Aurel Timescu, qui va mener une
enquête
pour tenter de résoudre un crime inexpliqué : l’assassinat
d’un
plaisancier qui resterait
impuni si le
consul
n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand
combat... Contre l’injustice.
Médecin,
académicien, écrivain et surtout ancien diplomate, ce livre est
aussi
pour
l’auteur
un
peu une manière de se raconter.
Eric-Emmanuel Schmitt "Madame Pylinska et le secret de Chopin", Albin Michel, 118 p
Après
Beethoven ou Mozart, Éric-Emmanuel Schmitt a
placé Chopin au cœur de son dernier roman.
Alors qu’il était étudiant, l’auteur
a
suivi des cours de piano avec Madame Pylinska,
une polonaise à
la personnalité excentrique
dont la
pédagogie passait par des recommandations peu pianistiques. Grâce à
ses
cours plus qu’originaux, l’élève a découvert les petits
secrets de la vie et
suivi un
parcours initiatique jusqu’au « secret de Chopin », mais
également à la découverte de l’amour et de sa vocation
littéraire.
Jean
Teulé "Entrez dans la danse", Julliard,
154 p
En
1518 à Strasbourg, dans un contexte de pauvreté et de famine, une
partie de la population emboîte le pas à la femme de l'imprimeur
Melchior, laquelle, subitement saisie de folie après avoir balancé
son nourrisson dans la rivière, se met à danser sans s'arrêter.
L'épidémie grandit et
se
répand : deux
mille personnes vont
danser jusqu'à l'épuisement et à la mort.
C'est
une « rave-party » avant l'heure, écrit le romancier qui excelle
à mêler humour et rigueur de l’historien. Sur
la base de faits véritables, il
construit une
fable impertinente
et
parfois même sulfureuse.
Lisa
Wingate "Les enfants du fleuve", traduit
de l'anglais (USA) par Aude Carlier, éditions Les Escales, 448 p
Memphis,
1939. Par une nuit pluvieuse, Rill Foss, douze ans, et ses quatre
frère et sœurs sont enlevés par des inconnus. Emmenés loin de la
péniche familiale et des bords du Mississippi, les enfants sont
jetés dans un orphelinat. En
alternant les époques
du récit, de 1939 à nos jours,
l'auteur nous fait découvrir le terrible sort de la famille de Rill
Foss, les tortures physiques et morales subies sous la coupelle de la
terrible Georgia Tann, un
triste personnage ayant réellement existé
et
qui a vécu impunément du
trafic d’enfants jusqu’à sa mort dans les années 50.
Peter
Wohlleben "La vie secrète des animaux", traduit
de l'allemand par
Lise
Deschamps,éditions Les Arènes, 272 p
L’
auteur est
écologiste et garde forestier dans une petite ville de l'ouest de
la Rhénanie. Après
avoir publié « La
vie secrète des arbres » (qui figure sur les rayons de notre
bibliothèque),
il
dépeint dans
ce nouvel ouvrage les
pratiques animales de la forêt, à travers un lot d’anecdotes,
d'observations et d'études scientifiques choisies. Avec une
plume bien taillée et pleine d'humour, il
nous plonge dans le monde des animaux en décrivant ce qui, dans leur
comportement, les rapprochent de notre
humanité.