Les nouveautés du mois de février 2019
Vanessa
Bamberger « Alto Braco », Liana Levi,
238 p
La
France, c’est aussi les « hauts lieux » (alto braco en
occitan) du Plateau de l’Aubrac, où nous emmène Vanessa Bamberger
dans son deuxième roman. Brune, son héroïne, découvre ces terres
de l’Aveyron pour y enterrer sa grand-mère. Le territoire oublié
de son enfance se révèle à elle tandis que remontent les secrets
de famille. Un formidable roman sur la transmission, les non-dits et
le retour à la terre.
Dominique
Bona « Mes vies secrètes », Gallimard, 320 p
L'académicienne
retrace sa vie, son éducation par les soeurs de la
congrégation des Dames de Saint-Maur, ses amours secrètes,
ses rencontres, ses proches et les différents projets qu'elle
a menés. La
romancière s'interroge : est-il important de connaître la vie d'un
auteur pour apprécier son oeuvre ? C'est que Dominique Bona est
aussi la biographe de Camille Claudel, de Stefan Zweig, de Clara
Malraux, de Romain
Gary et de bien d’autres.
Elle explique
ses chemins et ses détours pour rejoindre ses sujets , ses proies...
Mireille
Calmel « La Fille des templiers, tome 2 »,
XO, 384 p, 2018
Juillet
1322. Royaume de France. Une
malédiction s’est abattue
sur les derniers Capétiens, coupables d'avoir fait brûler en place
publique le grand maître de l'ordre du Temple. Charles IV doit
retrouver à tout prix une
jeune femme,
Flore, qui détiendrait le secret des Templiers : la clé, pour tout
souverain, de la protection divine. Le début d'une traque
implacable, des palais parisiens aux faubourgs de Londres. Alors que
l'étau se resserre autour de Flore, la rumeur enfle : et si la jeune
femme avait pour mission de remettre le baume sacré au prince
d'Angleterre ?
Christophe
Carlier « L’eau de rose », Phébus, 160 p
Les
écrivains, on le sait, ne prennent jamais de vacances. Aussi, à
peine arrivée en Grèce, Sigrid s'apprête-t-elle à composer l'un
de ces récits à l'eau de rose dont elle a le secret. Hélas ! Sitôt
installée devant l'écran blanc de son ordinateur, la romancière se
laisse distraire par son entourage un roman enlevé (et parodique)
autour des états d'âme d'une auteure de best-sellers... à l'eau de
rose, elle-même piquée par la passion.
Antoine
Choplin « Partiellement nuageux », La Fosse aux ours,
134 p
Ernesto
est astronome
dans le modeste observatoire de Quidico, petie
ville côtière au
Chili, en plein territoire mapuche. Il vit seul avec son chat, Le
Crabe, et Walter, un vieux télescope peu performant. Régulièrement,
Ernesto quitte ce qui s'apparente à un cabanon au
milieu d’une nature majestueuse pour se rendre au
Musée de la Mémoire à Santiago. Dans ce Musée, il rencontre Ema
qui comme lui souffre des blessures
de la dictature de Pinochet. Très
vite, les fantômes de la dictature resurgissent. Emesto et Ema
devront surmonter ce passé douloureux.
Niel
Colin « Seules les bêtes », Rouergue, 211 p, 2017
Prix
Landerneau des lecteurs 2017 dans la catégorie Polar
C'est
l'hiver sur le
majestueux plateau des Causses. La
tourmente souffle, la neige est lourde, les déplacements difficiles.
Une femme disparaît. Qu'est-elle devenue, qui l'a vue en dernier ?
Sous forme de cinq nouvelles, cinq protagonistes vont prendre à leur
tour la parole pour délivrer leur vérité. A la manière d'un
enquêteur, le lecteur avance, se questionne, interroge les bonnes
fois des uns et des autres...
Lisa
Gardner « Dernier adieux »,
traduit de l’anglais (USA)
par Cécile Deniard, Livre
de Poche, 504
p, 2013
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Est-ce
parce qu'elle attend un enfant que l'agent du FBI, Kimberly Quincy,
se sent particulièrement concernée par le récit incroyable et
terrifiant d'une prostituée enceinte ? Depuis quelques temps, elles
sont plusieurs à avoir disparu d'Atlanta sans explication, comme
évaporées, et Kimberly est bien la seule à s'en préoccuper. Un
serial killer s'attaquerait-il à ces filles vulnérables ? Aurait-il
trouvé la clé du meurtre parfait ou s'agit-il de crimes imaginaires
? Sans le savoir, la jeune femme s'enfonce dans le piège...
Lisa
Gardner « A même la peau »,
traduit de l’anglais (USA)
par Cécile Deniard, Albin Michel, 512
p
Deux
meurtres spectaculaires sont perpétrés à Boston à six semaines
d'intervalle. Dans les deux cas, les victimes sont des femmes seules,
atrocement mutilées, à côté desquelles l'assassin a déposé une
rose. L'inspectrice D.D. Warren, chargée de l'enquête, décèle
vite une similitude entre ces mises en scène macabres et une longue
série de meurtres ayant défrayé la chronique à Boston quarante
ans plus tôt et dont l'auteur, Harry Day, s'est suicidé depuis...
Jean-Christophe
Grangé « Kaïken »,
Livre
de Pochel,
552
p, 2014
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Olivier
Passan, de la Criminelle, est lancé dans la traque d'un
insaisissable meurtrier, l’Accoucheur, qui éventre des femmes au
terme de leur grossesse pour tuer leur bébé. Dans le même temps,
ce flic tourmenté cherche à comprendre les raisons du naufrage de
son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce.
L'histoire personnelle de Passan trouve des similitudes dans celle du
serial killer, sorte de double monstrueux. Passan devra aller jusqu'à
Tokyo chercher la clé de l'énigme...
Marc
Levy « Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites »,
Robert Laffont, 425 p, 2008
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Un
père disparu surgit dans la vie de sa fille de façon un peu
surnaturelle... C'est le début d'une conversation entre eux deux, et
d'un voyage qui va les mener de New York à Berlin en passant par
Montréal - à la recherche de l'homme dont l'héroïne fut
éperdument amoureuse quand elle avait vingt ans...
Robin
Mac Arthur « Les femmes de Heart Spring Mountain »,
traduit
de l’anglais (USA) par France Camus-Pichon, Albin Michel, 368 p
En
2011, la tempête tropicale Irene s'abat sur le Vermont dévastant
tout sur son passage. A la Nouvelle-Orléans, Vale reçoit un appel
de sa tante et apprend que Bonnie, sa mère avec laquelle elle a
coupé les ponts depuis longtemps, est portée disparue. Elle revient
sur les lieux de son enfance pour retrouver sa trace et lève le
voile sur un lourd secret de famille.
Céline
Minard « Bacchantes », Rivages, 106 p
Alors
qu’un typhon menace la baie de Hong Kong, la brigade de Jackie
Thran encercle la cave à vin la plus sécurisée du monde, installée
dans d’anciens bunkers de l’armée anglaise. Un trio de
braqueuses, aux agissements excentriques, s’y est infiltré et
retient en otage l’impressionnant stock de M. Coetzer, estimé à
trois cent cinquante millions de dollars. Soudain, la porte blindée
du bunker Alpha s’entrouvre. Une main gantée apparaît, pose une
bouteille sur le sol. Un pied chaussé d’un escarpin noir sort de
l’entrebâillement et pousse le corps de verre sur la chaussée.
Revisitant avec brio les codes du film de braquage, Céline
Minard signe un roman drôle et explosif,
où la subversion se mêle à l’ivresse.
Richard
Morgièvre « Le Cherokee », Joëlle Losfeld, 467 p
Au
cours d'une même nuit, Corey,
le
shérif d'un comté perdu de l'Utah découvre une voiture abandonnée
dans un lieu insolite, croise le regard d'un puma blanc et assiste à
l'atterrissage d'un chasseur Sabre sans pilote à son bord. C'est
le branlebas de combat. L'armée et le FBI sont sur les dents. Quant
à Corey, il se retrouve confronté à son propre passé : le
tueur en série qui a assassiné ses parents et gâché sa vie
réapparaît. Corey se lance à sa poursuite. Mais les cauchemars ont
la dent dure...
Véronique
Ovaldé « Personne n’a peur des gens qui sourient »,
Flammarion, 270 p
Gloria
a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses
filles à l’école et les embarque sans préavis pour un long
voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en
direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim
où Gloria, enfant, passait ses vacances. S’ensuit
une plongée sous haute tension dans les eaux troubles du passé.
Arturo
Perez-Reverte « Cadix, ou La diagonale du fou »,
traduit de l’espagnol par
François Maspero, Seuil, 768 p, 2011
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En
1811, Cadix est assiégée par les troupes napoléoniennes. A
l'endroit exact où tombent les bombes des artificiers français,
sont retrouvés les corps meurtris de jeunes filles assassinées
sauvagement. Ces événements scellent le destin de divers
personnages : un policier brutal et corrompu, l'héritière d'une
compagnie de commerce maritime, un excentrique artilleur français,
un taxidermiste traître... Une histoire qui se situe entre le roman
historique et le roman policier
Bernhard
Schlink « Olga »,
traduit
de l'allemand par Bernard Lortholary, Gallimard, 272 p
L’est
de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Olga est orpheline
et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute
modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la
maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante,
lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Bernhard Schlink
brosse
le portrait émouvant et subtil d’une femme brisant les contraintes
de son temps. Il raconte aussi
à travers les décennies et les continents, les péripéties
d’un amour inassouvi, confronté aux rêves de grandeur d’une
nation.
Marie
Talvat et Alex Laloue « Comme des bleus »,
Plon, 324 p
Un
meurtre sordide à Paris. Un jeune flic et une jeune journaliste.
Tous deux ont moins de trente ans et doivent faire face à une
enquête compliquée. Nos deux bleus partent à la chasse au tueur et
se font avoir. Des erreurs de jeunesse qui pourraient avoir des
conséquences fâcheuses. Mais ils sont têtus. Ils ne lâchent pas
l’affaire…
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A
Paris, le lieutenant Lucie Henebelle et le commissaire Franck Sharko
se remettent du drame de Gataca. Mais une succession d'événements
tels que le meurtre d'un journaliste et la réapparition d'une
affaire de femmes jetées dans des lacs quasi gelés vont conduire
Lucie et Franck sur les traces d'un tueur obsédé par l'hypothermie
qu'ils poursuivront jusqu'à la zone interdite de Tchernobyl.
Franck
Thilliez « Angor »,
Pocket,
640
p, 2015
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La
quatrième aventure commune de Lucie Henebelle et Franck Sharko
plonge ces derniers dans les mystères de la mémoire cellulaire...
D'où
vient ce cauchemar qui la hante depuis sa greffe de cœur ? Camille,
gendarme à Villeneuve-d'Ascq, voit chaque nuit une femme enfermée
l'appeler au secours. Un rêve aussi réel qu'un souvenir. Elle n'a
dès lors plus qu'une obsession : retrouver l'identité de son
donneur.
Jesmyn
Ward « Le chant des revenants », traduit de l’anglais
(USA) par Charles Recoursé, Belfond, 272 p
roman
couronné
par le National Book Award
Dans
le Mississippi, Jojo, 13 ans, s'interroge sur ce que signifie être
un homme. En allant chercher son père Michael qui sort de prison,
Jojo rencontre un prisonnier qui pourrait lui en apprendre beaucoup
sur les pères, les fils, l'héritage, la violence ou l'amour.
Jesmyn
Ward nous livre un roman puissant, hanté, d’une déchirante
beauté, un road trip à travers un Sud dévasté, un chant à trois
voix pour raconter l’Amérique noire, en butte au racisme le plus
primaire, aux injustices, à la misère, mais aussi l’amour
inconditionnel, la tendresse et la force puisée dans les racines.
Deux romans destinés à nos jeunes lecteurs !
Lincoln
Peirce « Big Nate, 1 : Big Nate,
le champion de l'école »,
traduit de l’anglais par
Jean-François Ménard, Gallimard jeunesse, 2015
Big
Nate sait qu'il est destiné à accomplir de très grandes choses.
Sauf qu'il a l'art de s'attirer les pires ennuis... D'après lui,
c'est la faute des profs. Ils s'acharnent sur lui ! Pourquoi
est-ce toujours lui qu'on interroge ? Mais aujourd'hui, il sent
que la chance est enfin avec lui !
Roman junior dès 9 ans
Liz
Pichon « Tom Gates - tome 1»,
traduit de l’anglais par Natalie Zimmermann, Livre de Poche, 2015
À
travers son journal, Tom Gates raconte avec truculence et insolence
ses vacances au camping, sa vie à l'école et à la maison, le tout
en l'agrémentant de plein de petits dessins. Ce garçon est très
malin,malgré ses nombreuses maladresses.Comme il est toujours en
retard à l'école, il invente de faux mots d'excuse quand il veut
être exempté de certains cours. Ce livre hilarant a reçu le Prix
Roald Dahl du meilleur roman humoristique pour la jeunesse en 2011.